img src="http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P161115-17.jpg" alt=""Au travail!"" / Les élus locaux sont appelés à s'impliquer dans la relance de la machine du développement en libérant les initiatives privées, encourager et accompagner les investisseurs. D'énormes défis attendent les nouveaux élus locaux qui sont appelés à trouver des solutions pour remédier à cette situation de crise induite par la chute des cours du baril de pétrole sur le marché international. Le gouvernement juge qu'il est temps de migrer vers un nouveau modèle économique portant sur l'exploitation de toutes les richesses du pays, à commencer par le niveau local qui recèle un potentiel important en ressources humaines et naturelles, permettant de remédier à cette situation une fois exploitées. Selon le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Nouredine Bedoui, les élus locaux sont appelés à jouer leur rôle dans le développement économique et social de leurs propres communes et à ne pas se contenter seulement du «sous-sol». En effet, l'Algérie se prépare à l'application d'une nouvelle orientation économique qui place la commune au centre de l'équation de développement. Pour réussir cette transition économique, le gouvernement a décidé de rétrécir la contribution de l'Etat au financement des projets, en attribuant cette tâche aux communes, dont les élus locaux sont appelés à fournir d'énormes efforts, selon le ministre de l'Intérieur, pour relever le défi à venir et de répondre aux attentes du citoyen. «Nous avons trop axé sur la rente pétrolière pour le financement de la réalisation des projets d'investissements dans les différents domaines, aujourd'hui avec l'entrée en vigueur du nouveau modèle économique adopté par le gouvernement, les communes sont appelées à jouer pleinement leur rôle dans le développement local» a-t-il affirmé. Pour Nouredine Bedoui, l'Algérie a perdu un temps précieux en bâtissant son économie sur la rente pétrolière dont les résultats sont indécis. «Il est temps de repenser notre politique économique et de se mettre au travail afin de surpasser cette situation de crise», «des erreurs ont été commises par le passé» a-t-il reconnu. Le gouvernement rectifie son tir à travers la mise en place d'un nouveau modèle économique basé sur l'exploitation de toutes les richesses du pays, «sans abandonner le modèle social adopté depuis de longues années. Nous allons continuer sur la même lancée dans la construction des logements et d'assistance aux couches les plus vulnérables», a-t-il précisé. Pour le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, «il n'y a pas de communes dans la précarité, mais des communes qui n'exploitent pas leurs richesses et se contentent seulement du fonds de l'Etat». «La majorité des communes au niveau national recèle un potentiel important humain et naturel, il faut juste savoir gérer, exploiter cette richesse dont elles disposent sans compter sur le financement de l'Etat». Pour ce qui est de l'attribution de la collecte fiscale au service des communes, le ministre de l'Intérieur a affirmé que le Code de fiscalité locale en cours d'élaboration ne vise pas à imposer de nouvelles taxes, mais pour une meilleure gestion des biens publics et d'en finir avec cette mentalité de «beylek», dans la gestion des affaires des APC.Selon ce dernier, 17% seulement de la taxe foncière sont recouverts au niveau local. Pour cela, les élus locaux sont appelés, selon le ministre de l'Intérieur, à jouer pleinement leur rôle et s'impliquer dans la relance de la machine du développement dans leurs propres communes, en libérant les initiatives privées, encourager et accompagner les investisseurs et à trouver des alternatives pour le financement des projets d'investissement dans leur région. Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, a annoncé également que dans les nouveaux projets du Code communal et de wilaya, en cours d'élaboration, de nouvelles dispositions ont été introduites afin de garantir plus de prérogatives aux élus locaux. «L'Etat ne pourra plus continuer à financer les projets d'investissement et la création d'emploi, c'est aux élus locaux de trouver des solutions, tout en affirmant que le fonds de solidarité communal, est toujours en cours, comme il offre la possibilité aux communes de demander des crédits bancaires pour le financement des projets d'investissement. Pour ce qui est des prochaines échéances électorales, le ministre de l'Intérieur et des Collectivi-tés locales a affirmé que cette question était au coeur des discussions avec les walis qui ont fait part des difficultés qu'ils rencontrent dans les préparatifs de ce rendez-vous, notamment avec les programmes de relogement et a précisé dans ce sens que la commission chargée du recensement du corps électoral a rendu son rapport, et a avancé un chiffre de 22,5 millions d'électeurs; les préparatifs des nouvelles élections sont en cours au niveau des wilayas à travers le pays.