Le conseil de wilaya informe de la tenue d'une journée de protestation pour le 11 avril prochain. Ainsi, et lors de sa réunion du 14 mars, le conseil de wilaya de ce syndicat et dans sa déclaration rendue publique, hier, informe avoir pris acte et avoir adopté les résolutions du conseil national. Ainsi, le Cnapest maintient sa décision de rétention des notes et souligne qu'il organise des assemblées générales où seront débattues les propositions d'actions nationales. A l'échelle de la wilaya de Tizi Ouzou, le Cnapest déplore l'attitude jugée négative et provocatrice de la direction de l'éducation. Cette dernière étant accusée «d'être en retard dans l'assainissement des situations financières des Pest et en sus se permet d'étaler sa seule compétence dans la célérité à opérer des retenues sur les salaires». Les Pest disent être convaincus «de la légitimité de leurs actions décidées après avoir épuisé toutes les voies de recours possibles». Le Cnapest envisage aussi de procéder au boycott des compositions du 3e trimestre au cas où le remboursement des ces journées défalquées n'est pas effectué au même titre que le paiement de tous les arriérés. Et le conseil de wilaya du Cnapest de rappeler que «le seul responsable des préjudices causés aux enfants de la wilaya et aux enseignants n'est autre que le directeur de wilaya de l'éducation qui persiste dans sa politique de nuisance...». A titre d'exemple, le Cnapest cite le cas de cet enseignant muté arbitrairement du lycée de Makouda vers le collège de Souamaâ. Et les enseignants affiliés au Cnapest décident d'un commun accord avec le conseil de wilaya de ce syndicat «de maintenir pour la journée du 11 avril, la proposition d'une journée de protestation contre l'arbitraire et la hogra». La décision finale pour ce qui est de cette action sera prise lors de la réunion du conseil de wilaya dimanche 27 mars. Enfin, le conseil de wilaya du Cnapest rejette le programme de récupération préconisé par l'administration. Pour le conseil de wilaya du Cnapest «tout cours supplémentaire est laissé à l'appréciation du professeur, seul à même de juger dans l'intérêt de l'enfant des actions pédagogiques à mener». Ainsi, le secteur de l'éducation de la wilaya de Tizi Ouzou est toujours dans la zone de tempête, l'année scolaire semble assez perturbée et l'avenir immédiat semble des plus «malaisés» notamment pour les élèves et les parents d'élèves.