img src="http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P161124-24.jpg" alt=""C'est le Président qui va trancher"" / Celui qui veut se présenter doit revenir vers la base. Il n'y a pas de supermilitants! Le secrétaire général du FLN a déclaré hier, en marge de la rencontre des élues militantes du parti, organisée à l'hôtel El Aurassi, que «la candidature des ministres aux législatives prochaines sur les listes du vieux parti, est soumise à l'autorisation du président du parti, également président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Etant donné l'énorme pression pour la confection des listes qu'enregistre le parti à la veille de chaque scrutin, Ould Abbès a réaffirmé que les listes de candidatures seront confectionnées au niveau de la base. Autrement dit, d'après Ould Abbès, l'opération relative à l'examen, puis au classement des dossiers de candidatures et enfin au classement des candidats dans les listes pour le scrutin des législatives d'avril 2017 et les élections locales au mois d'octobre de la même année sera prise en charge par les mouhafadhas. «Fini les cooptations au niveau de la direction centrale car toute candidature aux élections doit émaner de la base du parti», a-t-il ajouté. «Etre mouhafedh, membre du comité central ou membre du bureau politique ne permet pas de devenir automatiquement candidat. Celui qui veut se présenter doit revenir vers la base. On n'a pas de supermilitants! Le FLN est une émanation de l'Algérie profonde et non de l'Algérie des salons. Je veille et je veillerai scrupuleusement au respect de la volonté des militants», a-t-il appuyé. Ainsi Ould Abbès semble vouloir mettre un terme à certaines pratiques caractérisant le FLN, à savoir, tous les anciens et actuels ministres, députés et caciques du parti sont souvent imposés en pole position sur les listes de candidatures malgré les réticences de la base. D'ailleurs, selon quelques indiscrétions, une véritable guerre de tranchées oppose quelques poids lourds du parti sur cette question, et cela a pris des proportions visibles. Sur un autre registre, il a réitéré que «ceux qui veulent se présenter aux prochaines élections législatives ne doivent pas compter sur la chkara''». En s'adressant aux élues militantes du parti au niveau local et national, il a réaffirmé: «Les élues qui veulent se représenter aux élections ne doivent pas avoir peur de la chkara''. Je suis contre la chkara''! La garantie des femmes, c'est le Secrétaire général du parti», a-t-il assuré. «Personne ne peut être votre tuteur. Votre seul tuteur est le président de la République, le moudjahid Abdelaziz Bouteflika», a-t-il annoncé lors de son allocution. Dans le cadre des préparatifs aux législatives, Ould Abbès a fait savoir qu'il tiendra une série de rencontres avec les mouhafedhs à raison de six wilayas par jour. «Les instructions sont strictes et claires: tout viendra de la base», répète-t-il sans cesse. S'exprimant au sujet du projet de loi de finances 2017 adopté hier par l'APN, le patron du FLN a salué la discipline des députés présents en force à la séance du vote pour adopter les projets. Interrogé sur le sort de l'initiative de construction d'un mur national lancée par Amar Saâdani, Ould Abbès qui a zappé cette offre de son prédécesseur, a indiqué qu'il se réfère désormais «au message du président de la République qui appelle à la construction d'un front interne puissant pour protéger le pays». Par ailleurs, Ould Abbès a convié à cette réunion trois moudjahidate, dont Louiza Ighil-Ahriz et Leila Tayeb ainsi que d'anciennes et actuelles ministres.