Un organe pour simplifier, alléger les formalités administratives et moderniser les prestations. Les membres de l'Observatoire national du service public (Onsp), opérationnel depuis le 19 mars 2016, jour de son installation par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Nouredine Bedoui, se sont réunis hier avec ce dernier. Cinq communications majeures, émanant de divers hauts responsables du département de M. Bedoui, ont été dispensées. Elles étaient centrées respectivement sur la mise en oeuvre du plan sectoriel de simplification et d'amélioration des démarches administratives, les actions de modernisation du secteur de l'intérieur et des collectivités locales, les actions à mener dans le cadre de l'administration électronique ou la «e-administration», le projet de numérisation du permis de conduire et de la carte d'immatriculation des véhicules et enfin la «Délégation du service public». La séance de l'après-midi devait être consacrée à la présentation du bilan d'activités et du plan d'action de l'Onsp, créé par décret adopté fin décembre dernier au Conseil des ministres et publié au Journal officiel n° 2 de janvier 2016. L'intervenant attendu n'est autre que le président de l'Onsp Fouad Makhlouf en sa qualité de représentant du ministre Bedoui lequel avait souligné lors de l'installation de l'observatoire que «le déficit accusé dans la réforme du service public relève d'un manque de coordination entre les secteurs» intéressés. Son objectif essentiel étant d'améliorer le cadre de vie du citoyen dans tous ses volets, cet organe de consultation (Onsp) est chargé du développement de l'administration et de la lutte contre la bureaucratie a indiqué son président Boukhalfa. Il a précisé hier à L'Expression que l'observatoire a été institué «dans le cadre de l'évaluation des actions et du programme de modernisation de l'administration centrale, locale et des wilayas». Il expliquera à notre journal que «c'est dans le cadre du processus lié à l'administration électronique et les services publics» que sont menées ces actions, ce, conformément aux «réformes engagées en 2011 par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika». Il est chargé également de l'évaluation des actions de simplification des procédures administratives tant pour le simple citoyen que pour les opérateurs économiques usagers de l'administration publique. L'Onsp se chargera par la suite d'examiner ces actions et les évaluer avant de proposer les correctifs et les améliorations nécessaires. Makhlouf précisera également que le secteur de traitement de déchets ménagers est une priorité pour toutes les APC du pays où il faudra normaliser partout. Parmi ces actions, il s'agit, selon lui, d'améliorer les rapports existant entre le citoyen et l'administration. Enfin, souligne Makhlouf, cet organe «insiste et recommande l'application du décret N° 88-131 du 04/7/88 qui régit les relations entre l'administration et le citoyen. Il s'agit donc de le mettre en oeuvre en améliorant ses actions révolutionnaires». M.Bedoui avait estimé en mars dernier, que l'observatoire «n'est pas un organe bureaucratique et tend à la simplification et à l'allègement des formalités administratives», tout en soulignant «l'importance de la coordination entre l'observatoire et tous les secteurs concernés».Le ministre avait alors annoncé la conception d'un portail électronique consacré aux services prodigués par les structures publiques. L'année 2016 verra l'arrivée du permis de conduire et de la carte grise biométriques dans le cadre de la poursuite de la modernisation de l'administration.