«Le nombre des enfants handicapés mentaux en attente d'une prise en charge a baissé de 12.000 à 6000 sur les listes du ministère», a affirmé la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme. Leur nombre s'est réduit de la moitié. La prise en charge des enfants handicapés mentaux est en nette amélioration. Le nombre des enfants en attente de prise en charge est passé de 12000 à 6000 enfants. C'est ce qu'a avancé la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mounia Meslem lors d'une séance consacrée aux questions orales tenue jeudi dernier au Conseil de la nation. «Le nombre des handicapés en attente d'une prise en charge a baissé de 12000 à 6000 sur les listes du ministère», a-t-elle affirmé en précisant «qu'il n'existe pas de listes d'attente dans certaines wilayas comme M'sila qui s'est dotée d'un centre psycho-pédagogique pour la prise en charge de cette frange de la société». La ministre qui répondait à une question d'un sénateur sur le manque de prise en charge dans cette wilaya a rassuré sur les efforts déployés par l'Etat au profit de cette frange. Mounia Meslem a révélé qu'une enquête nationale a été lancée pour identifier le nombre exact des enfants qui souffrent de troubles au niveau national. La ministre a rappelé, dans ce sens, les efforts consentis par l'Etat pour une prise en charge optimale des enfants handicapés, notamment la transformation de 22 établissements non exploités en centres psycho-pédagogiques pour résorber les listes d'attente ainsi que l'intégration de structures de proximité aux établissements spécialisés dédiés aux enfants handicapés. Dans la même optique, Mme Meslem a évoqué l'adoption du système de la double vacation et l'ouverture, dans des établissements de l'Education nationale, de classes spéciales pour les enfants présentant des handicaps mentaux légers et les enfants autistes. Selon ses chiffres, il y a 23 écoles pour les enfants non voyants et 46 pour les malentendants au niveau national garantissant une prise en charge psycho-pédagogique assurée par des psychologues. Ce n'est pas tout. La ministre a indiqué que son département a consacré trois centres nationaux à la formation et la qualification du personnel spécialisé. Elle a affirmé que «contrairement à la prise en charge des handicaps mentaux lourds ou modérés où il est enregistré un déficit de places pédagogiques, il n'y a pas de listes d'attente pour la prise en charge des enfants souffrant d'handicap sensoriel». «La demande pour cette année représente 62% seulement des places disponibles», a-t-elle affirmé en guise de justification. Par ailleurs, la ministre a indiqué, en marge de la séance plénière du Conseil de la nation que son département dévoilera avant la fin de l'année le chiffre exact des femmes divorcées avec enfants à charge qui bénéficient du fonds de pension mis en place en 2015 sur instruction du président de la République.