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Une secte aux contours obscurs
UN CASSE-TÊTE INDIEN NOMME AHMADYYA
Publié dans L'Expression le 25 - 12 - 2016

Une secte qui vient perturber la quiétude religieuse en Algérie
L'année 2016 aura été celle du prosélytisme de la secte Ahmadyya. Un mouvement religieux bizarre.
Le nombre d'interpellations opérées par les services de sécurité dans plusieurs wilayas du pays, renseigne sur le nombre croissant des adhérents de la secte Ahmadyya. Depuis le mois d'octobre 2016, plus d'une centaine d'individus ont été arrêtés à Skikda, Annaba, Sétif et M'sila et dernièrement à Relizane. Ces arrestations notons-le, viennent allonger la liste de plusieurs autres wilayas où des disciples de cette secte ont été arrêtés par les services de sécurité, Blida, Boumerdès, pendant que d'autres régions où activent discrètement les adorateurs de Mirza et pour les besoins des investigations n'ont pas été dévoilées. En somme, c'est un vrai casse-tête indien qui vient perturber la quiétude religieuse de l'Algérie. Depuis le démantèlement d'un réseau d'adeptes de la secte Qadiania à Salah Bouchaour, wilaya de Skikda, les opérations se sont succédé. Ainsi, ce mouvement de mécréants trouve ses ramifications dans plusieurs wilayas du pays, à l'Est notamment. Touchant diverses couches sociales, El Ahmadyya s'enracine dans la société algérienne, un état de fait traduisant et sans l'ombre d'un doute une volonté de déstabilisation programmée tant sur le plan religieux que sécuritaire. Porteuse de préceptes contraires aux principes de l'islam, cette dangereuse doctrine installée depuis 1998 en Algérie semble bien se frayer une place dans l'esprit de certaines couches sociales, algériennes, dites surtout vulnérables, et s'adonne à une relative liberté d'exercice rituel. Selon certaines informations, les directives du QG font état de la mise en lumière du mouvement. Un mot d'ordre apparemment suivi à travers les 190 pays arabes dont l'Algérie. Il s'agit «du jour attendu», comme il est prédit dans les préceptes d'El Ahmadyya qui tirent leur force de la faiblesse de la foi des uns et la fortune des autres.
Fonds algériens et comptes étrangers
La loyauté aux croyances de Mizra se manifeste à travers le versement de fonds, sous forme de cotisations d'adhésion. C'est dans le compte du présumé khalif, dont le QG est établi à Londres, en Angleterre qu'atterrissent ces cotisations mensuelles, exigées de l'adhérent selon son rang social et sa fortune. Des dons conséquents, comme découverts sur les carnets de bons pour et les documents de désistement et d'hypothèque de biens immobiliers, saisis par les services de sécurité lors de plusieurs perquisitions. Cette collecte de fonds non négligeable est versée par les zaïms de taïfas. Ces derniers servent d'intermédiaires entre les groupes dans différentes wilayas et le centre de commande à Londres. Ses fonds sont utilisés, selon certains adeptes d'El Ahmadyya, pour venir en aide aux couches d'adhérents démunies, construire des mosquées et autres activités de la secte. En réalité, cet argent versé dans le compte de la société étrangère portant le nom de l'émir, est utilisé pour l'impression des tracts, de dépliants, modifier le Saint Coran. Mieux encore, ces fonds sont destinés à appâter ceux qu'on appelle les couches vulnérables, notamment celles voulant convoiter les cieux du monde occidental. N'étant plus un cas isolé, le phénomène d'El Ahmadyya est un vrai réseau structuré, en témoigne le dévolu multidimensionnel et intercontinental des croyances mécréantes de cette secte. D'ailleurs, c'est ce qui explique l'endoctrinement de plusieurs Algériens. Ces derniers ayant séjourné en Angleterre, sont revenus au pays pour oeuvrer à la propagation du mouvement, sous forme d'association.
Comment sont-ils arrivés en Algérie?
La secte dispose d'une grande quantité de livres et d'une littérature, pleine d'impostures et de blasphèmes contre l'islam, le Coran et le prophète Mohammed (Qsssl), introduite en Algérie par les adeptes de ce mouvement, piégés par la radicalisation et le terrorisme sous couvert de l'engagement religieux. Activant dans la discrétion la plus totale, comme partout ailleurs dans plusieurs pays arabes. Une manière de s'organiser et de se structurer. Les halakat (cercles) étaient organisés par le zaïm de chaque région, expliquant les préceptes et les fondements d'El Ahmadyya, loin du contexte de l'islam. Les livres visités et revisités par les adorateurs de Mirza sont aussi endoctrinants au point de déstabiliser la foi des uns et des autres, imprégnés des principes mécréants de ce mouvement satanique. Des enregistrements de prêches présentés aux proies, afin de les inciter à croire profondément aux préceptes de la secte. Leur promettant monts et merveilles tant sur terre que dans l'au-delà. Etat d'esprit renforcé par les chaînes de télévision, destinées notamment aux pays du Maghreb. Des émissions traitant de toutes interrogations, pouvant faire douter des véracités des propos de l'Indien imposteur Mirza. L'évolution technologique, les réseaux sociaux notamment, a oeuvré fortement à l'encrage des idées d'El Ahmadyya. La faiblesse spirituelle des musulmans, les Algériens entre autres, autre facteur permettant l'élargissement de l'esprit Ahmadyya et la vénération de Mirza Ghoulam Ahmad Qadiani.
Qui est Mirza Ghoulam Ahmad?
Du nom de son village natal Qadian, Mirza Ahmad Ghoulam né le 13 Février 1835 et décédé le 26 mai 1908 au Pakistan, est un imposteur à travers des déclarations-blasphèmes, s'est autoproclamé en 1891 prophète à la place de Mohamed (Qsssl), déclarant que Mohamed (Qsssl), n'est pas le dernier des prophètes, et qu'il était le Messie attendu. Le fondateur de la secte s'attribua en 1901 le titre de prophète, voire le meilleur des prophètes et des messagers, auquel Dieu aurait fait une série de révélations particulières. Il prétend avoir reçu de Dieu des signes et des révélations sur les secrets de l'existence et le sens caché du Coran que le prophète Mohammed (Qsssl) n'avait pas reçus. De même qu'il prétend avoir rencontré Dieu à plusieurs reprises. Mieux encore, l'imposteur a adapté des versets du Coran à son sinistre personnage. Ainsi, le mouvement Qadiani a vu le jour en Inde à la fin du XIXèmee siècle et s'est implanté dans de nombreux pays.
Le voici à présent en Algérie... Connaissant le danger qu'il représente et le zèle que déploie cette organisation à tenter de séduire de nouvelles âmes, il est temps de dénoncer ses activités tout en cherchant à comprendre de quoi il s'agit exactement. Une secte fondée par Mirza Goulam Ahmad Qadian, sous la houlette des Britanniques. Pour que le projet de déstabilisation des pays arabo-musulmans, aboutisse, le sionisme a recouru au lobby religieux. Ne pouvant pas agir à visage découvert, il était impératif d'utiliser des intermédiaires manipulables à loisir et totalement acquis à leur cause. Ghoulam Ahmad de Qadiani, personnage sans instruction, faible et fragile, la marionnette idéale pour ce projet anglo-sioniste. Cet homme de paille, qui même après sa mort, a légué un héritage religieux aussi dangereux que ses ambitions.
Dangereux dessous
Le nombre des adeptes de cette phalange religieuse a atteint plus de 1000 adhérents à travers le territoire national. Un chiffre qui, en dépit de son insignifiance, représente tout de même un danger réel, notamment en cette conjoncture de déstabilisation sécuritaire dans les pays voisins.
Les mises en garde contre le danger que représente la secte Qadianiya, implantée dans les pays du Maghreb arabe, renseignent sur les lobbys israélo-occidentaux. Puisqu'il faut reconnaître que la Qadianiya est l'une des ramifications du colonialisme occidental et des services de renseignements étrangers, chargée d'espionner les pays arabo-musulmans, et assurer la déstabilisation dans plusieurs Etats arabes. En fait, c'est le résultat direct de ce lobby.
Les principes de ce dernier tentent de convaincre les sociétés où est implantée El Ahmadyya, que l'Occident est une nécessité impérieuse et qu'il est dans leur intérêt de se soumettre à son hégémonie et d'exécuter ses desseins dont le plus pressant consiste à permettre à Israël de s'ériger en Etat ordinaire, partie intégrante du Proche-Orient. Un objectif à réaliser vaille que vaille, usant pour cela de la faiblesse des uns et des autres. Comme ce fut le cas en Algérie, où El Ahmadyya a pu et su se frayer une place à la mécréance dans l'esprit de nos concitoyens. Les préceptes de cette frange religieuse, couvert de radicalisation et d'extrémisme, rime sans aucun doute avec terrorisme.
D'ailleurs, l'inquiétude face à la montée de ce phénomène anti-islam et l'impact de ces croyances sataniques qui, jusqu' à présent, a échoué, n'ont pas laissé indifférent pour autant le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, qui a rappelé à la promotion d'un discours religieux équilibré constituant la soupape de sécurité contre les tendances terroristes et extrémistes. Dans toutes ses interventions Mohamed Aïssa a insisté sur l'impérative préservation des aspects moraux et religieux et l'adoption de l'information religieuse et la sécurité intellectuelle, le renforcement de l'orientation religieuse. L'inquiétude des services de sécurité aussi n'est pas des moindres. La preuve est que tous les corps de sécurité à travers tout le territoire national observent un état d'alerte, notamment après les dernières arrestations survenues dans plusieurs wilayas de l'est du pays. Car conscient des répercussions de ce qui s'apparente au cercle du diable, l'Algérie court le danger d'une vague religieuse aux dessous obscurs, suscitant une forte inquiétude quant aux proportions tentaculaires de cette secte mécréante dont l'épanouissement semble bien trouver de plus en plus de ramifications dans plusieurs villes algériennes.


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