Le défenseur Hichem Belkaroui a été très affecté par les critiques qu'il a essuyées S'il y a un joueur qu'il faudrait soutenir au moment où la sélection algérienne de football s'apprête à s'envoler demain, en direction de Franceville au Gabon pour disputer la phase finale de la CAN 2017, c'est bel et bien le défenseur Hichem Belkaroui. D'aucuns savent que le travail psychologique est d'importance capitale dans une équipe et encore plus au sein d'une sélection nationale dans la mesure où les joueurs ont moins de temps à passer lors des différents stages et regroupements. C'est ainsi qu'au lendemain du premier match des Verts contre la Mauritanie (3-1), le sélectionneur Georges Leekens n'a pas omis d'encourager le gardien de but Malik Asselah qui a connu sa première titularisation d'entrée de jeu avec la sélection nationale. En effet, Leekens a bien voulu réconforter Asselah afin qu'il reprenne plus confiance en faisant tout pour libérer son gardien de but psychologiquement dans la perspective de pouvoir aborder cette CAN avec son vrai potentiel, en dépit du fait que théoriquement, spécialistes et observateurs pensent que Leekens choisirait Raïs M'Bolhi pour le premier match contre le Zimbabwe prévu dimanche prochain. Au vu de sa mauvaise prestation lors du premier match contre la Mauritanie, le défenseur Hichem Belkaroui a été très affecté par les critiques qu'il a essuyées bien que celles-ci aient été objectives. D'ailleurs le joueur lui-même avait éclaté en sanglots à l'issue de la partie montrant qu'il a bien compris les erreurs de débutant qu'il avait commises lors de cette rencontre. La réaction du public du stade Tchaker de Blida a été pour beaucoup dans cette réaction instinctive de l'ancien joueur de l'USM El Harrach. Le lendemain du match, les critiques des journalistes l'ont également touché psychologiquement mais cela ne veut en aucun cas dire qu'il est «exclu» du système et de la stratégie du sélectionneur Georges Leekens. La preuve, c'est le principal coach des Verts, à savoir le technicien belge lui-même qui est venu réconforter son défenseur lors de la séance de décrassage au lendemain de la première rencontre amicale contre les Mauritaniens. Georges Leekens s'est en effet entretenu en aparté avec Hicham Belkaroui pour lui remonter le moral après ses erreurs commises face à la Mauritanie. Ainsi et en dépit du fait que le défenseur du Club africain s'entête à commettre les mêmes erreurs de débutant, le sélectionneur national lui a assuré que la faute est partagée et qu'il n'assumait pas à lui seul le but encaissé en première mi-temps sur penalty. Le selectioneur des Verts a même tenu à défendre son défenseur lors de la conférence de presse d'après-match tout en indiquant, à juste titre d'ailleurs, qu' «un joueur peut bien rater un match sans que cela puisse être une cause pour son exclusion du groupe». En effet, ce qui est arrivé à Belkaroui est bien arrivé à Brahimi avant lui du temps des deux anciens coachs Halilhodzic et Gourcuff qui s'entêtaient à le faire jouer bien qu'il passe à côté de ses matchs. Et c'est ce qui a paradoxalement fait la force du «meneur» des Verts. Ce qui devrait être un exemple que Belkraoui doit suivre. D'ailleurs, l'ex-international Madjid Bougherra a également encouragé Belkaroui en discutant avec lui pour lui remonter le moral et surtout le rassurer que sa mauvaise prestation n'est pas une fatalité. Le Belge a donc bien montré qu'il est très proche de ses joueurs en voulant aider psychologiquement Belkaroui sous peine d'hériter d'un défenseur au moral complètement sapé à la CAN, alors qu'il pourrait s'en servir si besoin est. Et pour montrer que ce côté psychologique est bien pris en considération par le sélectionneur Leekens, il faut noter le travail théorique qu'il a effectué en laissant les cadres de l'équipe se reposer pour bien récupérer et c'est le cas pour Brahimi, Soudani, Slimani, Mahrez et M'Bolhi. Bien que Leekens joue sur la concurrence en ayant le «courage» de choisir pas moins de 10 joueurs qui n'ont jamais disputé de CAN, le coach belge des Verts veut bien entretenir l'esprit de groupe qui fait la force de toute grande sélection.