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L'Algérie pour «désamorcer» la crise
IRAN-ETATS-UNIS
Publié dans L'Expression le 05 - 04 - 2005

A travers la médiation algérienne, Téhéran tente de trouver un terrain d'entente avec Washington.
La crise à propos du nucléaire qui oppose depuis quelques mois les Etats-Unis à l'Iran et les pressions internationales accrues exercées sur ce pays, parviendront-elles à «atomiser» la conférence internationale sur le dialogue des civilisations qui s'ouvre aujourd'hui au siège de l'Unesco à Paris? L'Algérie «priée» par l'Iran de jouer au médiateur est-elle en mesure d'assurer cette mission aussi délicate soit-elle?
Ce sont là, en effet, quelques questions qui viennent, aussi légitimement, se greffer à cette rencontre qui, au-delà de sa vitrine culturelle, revêt un caractère essentiellement géostratégique.
La présence du président iranien, Mohamed Khatami, et celle de son homologue algérien, Abdelaziz Bouteflika dans la capitale française a tout l'air d'un forcing diplomatique qui ne dit pas son nom et à travers lequel les deux pays, mais aussi les autres parties engagées dans ce conflit - les Etas-Unis et l'Europe surtout - tentent de trouver un modus vivendi qui permettra de désamorcer une véritable bombe à retardement.
Téhéran qui n'a cessé de fouler aux pieds les mises en garde voire, dans certains cas, les menaces de Washington en assurant poursuivre son programme nucléaire «à des fins civiles» se retrouve de plus en plus isolée sur la scène internationale.
Un isolement qui risque fort bien de s'aggraver surtout que les trois mois de discussions que ce pays a, dans ce sens, engagées avec l'Union européenne dans le cadre du «comité de pilotage» n'ont, en fin de compte, pas eu les résultats escomptés.
Depuis, chacun campe sur ses positions. Mais à mesure que passaient les jours, le pays des Mollahs donne l'impression de vouloir assouplir un tant soit peu sa position sur cette question en sollicitant la médiation de l'Algérie qui marque un retour sur la scène assez perceptible. Ce choix été motivé, semble-t-il par le fait que l'Algérie a, officiellement, soutenu le droit de chaque pays à entreprendre une industrie nucléaire conçue dans un cadre exclusivement civil.
Le cas de l'Iran est, à ce propos, l'exemple parfait. Plusieurs responsables iraniens ont visité récemment l'Algérie. Le dernier en date, le ministre iranien de la Défense l'amiral Ali Chamkhani, qui a été reçu, tout au long de son séjour à Alger, par le Premier ministre Ahmed Ouyahia et le ministre de l'Intérieur Yazid Zerhouni au siège du ministère de la Défense.
Bien que ces rencontres aient porté, comme le prescrivent les usages, sur les relations diplomatiques et la coopération militaire entre les deux pays, il n'en demeure pas moins que cette visite, qui intervient à la veille de la conférence de Paris, se veut le signe d'une alliance politique que les deux pays entendent sceller pour permettre une sortie de la crise. Ce n'est pas non plus par hasard que ces deux pays musulmans furent choisis pour présider les travaux de la conférence de l'Unesco.
Certes, l'Iran avait lancé en 1998 cette initiative sous forme d'une résolution des Nations unies proclamant l'année 2001 «Année pour le dialogue des civilisations» mais réduire l'idée au seul souci d'harmoniser les civilisations sous le même toit serait, ni plus ni moins, une pure utopie.
Pour autant, la démarche iranienne s'est assignée au lendemain des attentats du 11 septembre 2001 qui ont endeuillé l'Amérique, la délicate tâche de contrecarrer les partisans du choc des civilisations à l'image du Premier ministre italien, le président américain et bien d'autres responsables d'Etats. Mohamed Khatami, au même titre que le président algérien, n'a eu de cesse de prêcher les mérites d'un monde dans lequel primerait le dialogue et l'esprit de tolérance. Cette optique, il entend, au cours de la conférence d'aujourd'hui, la défendre pied à pied.
C'est aussi le même idéal auquel affirme militer le chef d'Etat algérien qui se trouve depuis hier à Paris où il s'agira notamment de faire le bilan des travaux entrepris et les orientations suivies depuis l'officialisation en 2001 de l'année onusienne en présence de quelque 300 participants, dont d'éminents universitaires et des décideurs politiques de plusieurs pays.
Parmi les principales actions entreprises par l'Unesco, figurent, des programmes clés tels le dialogue interculturel en Asie centrale, le dialogue interreligieux, le programme Méditerranée...De nombreux pays sont attendus.


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