Les réunions préparatoires au prochain sommet de l'Union africaine (UA) se poursuivaient, hier à Addis-Abeba, avec l'ouverture dimanche dans la capitale éthiopienne de la 33e session du Comité des représentants permanents de l'UA. La réunion de trois jours du Comité des représentants permanents de l'UA préparera l'ordre du jour du 28e sommet de l'UA, prévu fin janvier à Addis-Abeba, avec des recommandations pour examen par le Conseil Exécutif de l'UA, qui réunit les ministres des Affaires étrangères des Etats membres, a-t-on indiqué. Dans son allocution d'ouverture, Nkosazana Dlamini-Zuma, présidente de la Commission de l'UA, a noté que le 28e sommet de l'UA traiterait de nouveau des questions concernant les Africains et l'avenir du continent, sous un thème «Exploiter le dividende démographique grâce à des investissements dans la jeunesse». Elle a déclaré que l'Afrique, dans le cadre de l'Agenda 2063, «a enregistré des progrès dans la modernisation de l'agriculture et de l'agro-industrie, en s'attaquant aux retards dans les domaines de l'énergie, des transports, de l'eau et de l'assainissement, et en veillant à promouvoir les investissements dans le secteur de la technologie d'information». Mme Dlamini-Zuma a néanmoins indiqué qu'il reste beaucoup à faire malgré les réalisations dans le continent. «Nous devons défendre les valeurs du panafricanisme, qui incluent l'Afrique en premier, l'engagement envers le peuple africain, sa dignité et ses aspirations, et notre passion pour la démocratie, la paix, l'intégration et le développement», a-t-elle déclaré. Selon Cherif Mahamat Zene, ambassadeur du Tchad auprès de l'Union africaine et président de la 33ème session du comité, le sommet examinera d'autres questions importantes liées au financement et aux réformes institutionnelles de l'UA.