Les dirigeants africains ont ouvert samedi à Addis-Abeba les cérémonies du cinquantenaire de la fondation de l'Organisation de l'unité africaine, l'OUA-UA. Le Premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn, hôte du sommet, a fixé comme objectif aux chefs d'Etat réunis dans la capitale éthiopienne "de construire un continent libéré de la pauvreté et des conflits, au sein duquel nos citoyens bénéficieront d'un statut de pays à revenu intermédiaire", en ouvrant les débats devant de nombreuses personnalités venues du monde entier. Le numéro un éthiopien a estimé que ces objectifs devaient constituer la nouvelle définition du "panafricanisme", en rendant hommage aux fondateurs de l'OUA et "à leur quête en vue de l'unité africaine". La présidente de la Commission de l'UA, la sud-africaine Nkosazana Dlamini-Zuma, a appelé, pour sa part, l'Afrique à "prendre plus résolument en main son destin". Le Premier ministre, Abdelamalek Sellal, représente le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, aux travaux de la 21e session ordinaire de la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine (UA), prévus les 26 et 27 mai dans la capitale éthiopienne.