L'hypothèque sur les biens immobiliers est supprimée, a annoncé M. Mebarek. La chaîne thématique Algérie Première, qui voit le jour en Belgique, n'a pas été financée dans le cadre de l'Ansej (Agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes). C'est le DG de cette agence, M.Mebarek Abdelghani, qui a fait cette déclaration, hier, lors de son passage au forum de l'Entv. Celui-ci a toutefois admis que le créateur d'Algérie Première n'est pas étranger à l'Ansej. «Il a déjà bénéficié, dans le cadre du dispositif Ansej, d'un financement en vue de la création d'une entreprise spécialisée dans l'audiovisuel», dira à son sujet M.Mebarek. Et d'ajouter: «C'est avec les ressources que lui a générées sa première entreprise qu'il a pu alimenter le financement d'Algérie Première.» A noter seulement que le lancement, à partir de la capitale belge, de la chaîne Algérie Première a fait couler beaucoup d'encre, il y a de cela quelques mois, dans les colonnes de la presse nationale. Beaucoup de titres, en effet, ont soutenu l'idée que la création de cette chaîne a été rendue possible grâce à un crédit octroyé via le concours de l'Ansej. Ce qui représente, bien évidemment, une anomalie de taille, du fait, non seulement, que l'application du dispositif Ansej se limite uniquement à l'intérieur du pays, mais aussi comment l'agence Ansej, en tant qu'organisme public, pouvait-elle s'aventurer dans la création d'une chaîne audiovisuelle, alors qu'en Algérie, l'ouverture des médias lourds au privé n'est pas encore d'actualité? Ce questionnement a ouvert les portes à toutes sortes de rumeurs et de spéculations qui allaient bon train, jusqu'à ce que l'intervention du DG de l'Ansej, hier au forum de l'Entv, y mette fin. Autre nouveauté du côté de l'Ansej, rendue publique hier par son premier responsable, M.Mebarek Abdelghani, il s'agit de la suppression au niveau des banques publiques de l'hypothèque sur les biens immobiliers. En ce sens, M.Mebarek a expliqué que cette suppression est le fruit des réformes engagées par l'Ansej à partir du mois de janvier 2004. Il dira également que cette décision, dont devraient se réjouir, par ailleurs, beaucoup de jeunes promoteurs, a fait l'objet de conventions signées avec les cinq banques publiques. Quant aux réformes entreprises au sein de la demeure Ansej, elles ont permis entre autres, selon M.Mebarek, le relèvement de l'investissement à 10 millions de dinars ainsi qu'une célérité dans le traitement des dossiers fournis par les jeunes promoteurs en vue de l'octroi de crédits bancaires. D'autre part, et pour une meilleure adhésion des banques publiques au financement des projets Ansej, cette agence a mis en place, toujours selon l'invité du forum de l'Entv, le fonds de garantie des crédits, opérationnel depuis 1999. Celui-ci est d'un montant de 3 milliards de dinars, dont la moitié provient des caisses du Trésor public. Enfin, notons que jusqu'au mois de février 2005, ce sont quelque 25 200 projets qui sont financés par l'Ansej pouvant permettre la création de 69.600 postes d'emploi.