Clarté. «L'Algérie est restée stable malgré les turbulences ayant secoué les pays voisins et joue un rôle constructif dans la promotion de la stabilité régionale», c'est ce qu'a consigné, jeudi dernier, le département d'Etat américain sur la fiche descriptive de notre pays. Même si notre ministre des Affaires étrangères avait dit la même chose il y a quelque temps avec sa fameuse phrase «l'Algérie est exportatrice nette de paix», l'appréciation de la nouvelle administration Trump, prend une tonalité plus forte. Il faut également préciser que cette publication est intervenue 24 heures après la prise de fonction du nouveau secrétaire d'Etat Rex Tillerson. Le document publié jeudi ne s'arrête pas là. On peut y lire que les Etats-Unis considèrent que «l'Algérie, (qui) est stratégiquement située, est un partenaire solide avec lequel les Etats-Unis entretiennent de fortes relations». Après avoir rappelé le rôle que joue l'Algérie dans la lutte contre le terrorisme, le département d'Etat souligne l'accord-cadre sur le commerce et l'investissement signé par les deux pays. Et d'ajouter que «les Etats-Unis soutiennent l'Algérie dans ses efforts de diversification de son économie». Ces quelques extraits de la position de l'administration Trump sur l'Algérie, suffisent pour décrire la place qu'occupe notre pays dans un monde qui fait face à plusieurs défis. Notamment le défi que représente la lutte contre le terrorisme international. Un fléau que Donald Trump a inscrit dans ses priorités. Au point d'avoir demandé à ses services de sécurité de lui présenter, dans un mois, un plan pour en finir avec le terrorisme. Il sait que les ambitions économiques qu'il nourrit pour son pays dépendent d'abord et avant tout de la paix à instaurer au préalable. Ainsi, au fil des jours, la visibilité de la feuille de route que s'est dressée Donald Trump devient plus grande. On aurait tort de lui prêter une quelconque méconnaissance des dossiers chauds de la planète comme se plaisent à le faire certaines voix. Sa prise de distance, jeudi dernier, sur les nouvelles constructions lancées par Tel-Aviv, devrait renseigner sur la pleine mesure qu'il a sur les événements les plus graves qui pèsent sur le monde. Ceci dit, il est clair que «le dialogue stratégique» qui existait entre les Etats-Unis et l'Algérie comme le rappelle le département d'Etat américain se poursuivra. Dans l'intérêt bien compris des deux parties et, plus largement, pour le plus grand bénéfice de tous les pays qui luttent contre le terrorisme. L'opinion publique en Algérie sait maintenant le poids de la responsabilité qui est la sienne. Elle sait maintenant qu'elle ne doit plus prêter l'oreille à ses détracteurs et maintenir, par l'unité, le travail et l'effort, le cap qui est le sien. Celui d'une grande nation!