La bataille sur le terrain s'annonce trés serrée Deux grandes et illustres nations du football africain, qui s'affrontent ce soir à Libreville, sous les regards de la planète foot. La finale de la CAN 2017, prévue ce soir au stade de l'Amitié, de Libreville, en guise de clôture de la 31ème édition organisée par le Gabon, a donné lieu à un combat final égypto-camerounais. Un énième remake final entre les Lions indomptables et les Pharaons du Nil, au cours duquel les quadruples champions d'Afrique de Yaoundé, tenteront de ravir pour la première fois le trophée 2017, aux dépens d'un septuple vainqueur égyptien, plus que jamais en quête ce soir d'une 8ème consécration continentale. Deux très prestigieux finalistes, ressuscités au Gabon, comme un authentique Phoenix qui ne meure jamais, comme pour perpétuer la tradition. Deux grandes et illustres nations du football africain, qui s'affrontent ce soir à Libreville, sous les regards de la planète foot, et le grand privilège d'animer un sacré duel final au sommet. Le Cameroun et l'Egypte qui faisaient figure d'outsiders, derrière plusieurs favoris de premier plan, ont fini par déjouer bon nombre de pronostics, pour être bel et bien présents au stade suprême de la 31ème CAN, et l'espoir légitime de succéder dans quelques heures à la Côte d'Ivoire. Les Lions indomptables retrouvent ainsi pour la troisième fois en finale les Pharaons du Nil, et auront donc l'occasion de prendre leur revanche sur un ultime adversaire égyptien, vainqueur en 2006 et 2008, aux dépens d'un Cameroun sept fois finaliste, au même titre que le pays phare des Pyramides. Côté Camerounais, le sélectionneur belge Hugo Broos, aura ainsi réussi le pari fou de miser au Gabon sur une sélection très controversée au départ par bon nombre de journalistes camerounais. Mais la patience et surtout le cran dont on fait preuve les Lions indomptables du capitaine Moukandjo, ont fini par être payants pour les camarades de l'excellent keeper Ondoa, véritable révélation de cette CAN 2017. Dixit Patrick Mboma, l'ancien capitaine du Cameroun et double vainqueur des CAN 2000 et 2002: «Les Lions indomptables ne peuvent plus craindre personne avec un gardien de but comme Ondoa que je considère comme le meilleur à son poste au cours de cette CAN qui a confirmé tout le potentiel du Cameroun. Quand bien même il fallait aussi une sacrée dose de chance, il n'en demeure pas moins que le fait d'avoir éliminé le Sénégal, et notamment le Ghana en demi-finale, prouve de manière indéniable de quoi est réellement capable ce soir la sélection du Cameroun!». Il est vrai que les Camerounais sont bel et bien aujourd'hui en finale, quand bien même les Lions de Yaoundé n'ont guère flambé sur le plan offensif. Mais grâce à un bloc très solide et bien huilé, Hugo Broos a certainement déjà en tête son plan de bataille le plus approprié pour espérer venir à bout de son vis-à-vis égyptien. Côté Pharaons du Nil, l'Argentin Hector Cuper peut se féliciter de compter dans ses rangs un portier du nom d'El Haddari, et plusieurs joueurs capables de faire la différence à n'importe quel moment. D'ailleurs à ce titre ni les Ghanéens ni les Marocains, encore moins les Etalons du Burkina Faso, n'oseront dire le contraire, tant il est vrai que des éléments comme Kahraba, et surtout Mohamed Salah, savent se montrer très efficaces en attaque. Il est vrai que le jeu pratiqué à ce jour par les coéquipiers de l'excellent et omniprésent défenseur axial Heggazi, a été très rarement prolifique en buts, comme cela a été aussi le cas pour son illustre adversaire du jour. Mais le football sur lequel les camarades d'El Mohammadi ont régulièrement misé a fini par porter ses fruits. Il reste que le sélectionneur Hector Cuper devra une fois de plus, se passer ce soir des très précieux services de plusieurs joueurs, à leur tête Elneny. Cuper qui a déjà perdu par le passé deux finales de la prestigieuse ligue des champions avec le FC Valence, va-t-il connaître ce soir à Libreville une première consécration africaine? En tout cas, côté égyptien, l'emblématique El Haddari ne doute point revenir au Caire sans ce fameux trophée 2017, et à la veille duquel les Pharaons appréhendent toutefois certains «habituels» jeux de coulisses, via un arbitrage parfois au coeur de moult polémiques d'avant-match. Il est vrai que le Cameroun de Hayatou, l'homme fort de la CAF, n'est plus du tout aujourd'hui en odeur de sainteté au Caire ni un peu partout en Afrique du Nord. De quoi «pimenter» ce soir sur la pelouse du stade de Libreville, de sacrées retrouvailles entre deux prestigieux grands rivaux à l'échelle continentale. Ce soir, le Caire et Yaoundé retiennent leur souffle, avant de laisser place aux cris de joie, et surtout aux pleurs de la déception.Un Show final ouvert à tous les pronostics!