Les dirigeants des cinq pays du G5 Sahel ont affirmé lundi soir à la fin des travaux de leur 4e sommet qui s'est tenu à Bamako, qu'ils étaient prêts à oeuvrer avec force et détermination aux côtés de leurs partenaires régionaux et internationaux pour faire face aux menaces et aux défis sécuritaires auxquels fait face la région. Le président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz a précisé lors d'une conférence de presse conjointe avec les présidents du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad) que «le terrorisme et le crime organisé figurent parmi ces défis et ces menaces», affirmant que les pays du G5 Sahel sont prêts à y faire face avec force et détermination aux côtés de leurs partenaires régionaux et internationaux et particulièrement avec l'Union africaine, les Nations unies et la communauté internationale». Le président tchadien Idris Déby Itno, président en exercice du G5 Sahel a souligné pour sa part que le sommet de Bamako «intervient dans une conjoncture sécuritaire particulière que traverse le Mali ce qui exige, a-t-il dit, de conjuguer les efforts pour lutter contre le terrorisme en insistant sur l'application du processus de Nouakchott pour la réalisation de la sécurité et du développement dans la région du Sahel». Le président malien Aboubakr Keita qui doit assurer la présidence tournante du groupe après son homologue tchadien, a affirmé que «la coordination avec les acteurs internationaux pour créer des partenariats plus efficaces en termes de stratégies se traduit sur le terrain», soulignant l'urgence «de renforcer la coopération régionale et l'aide internationale pour une lutte plus efficace contre le phénomène terroriste, l'extrémisme religieux, le trafic d'armes illégal et le blanchiment d'argent».