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Un dialogue à pas feutrés
EN ATTENDANT LE SOMMET D'ALGER, LA DIPLOMATIE S'ACCELÈRE EN LIBYE
Publié dans L'Expression le 23 - 02 - 2017

Adoubé par Poutine, le général Haftar est devenu incontournable
C'est à ce titre qu'il a été convenu de mandater le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, pour reprendre langue avec toutes les factions à travers l'ensemble du pays libyen.
Réunis à Tunis voici quelques jours, les ministres des Affaires étrangères de trois des pays voisins de la Libye, Tunisie, Algérie et Egypte, ont dressé l'inventaire de la situation en Libye où les parties campent sur leurs positions et soufflent le chaud et le froid, au gré des circonstances. Les chefs de la diplomatie tunisienne, algérienne et égyptienne ont longuement évoqué les solutions à apporter à la crise libyenne, tout en réaffirmant leur rejet catégorique d'une intervention militaire étrangère dans le pays. De ces quarante huit heures d'intenses analyses, il ressort que la médiation algérienne s'avère la plus pertinente et la plus à même de débloquer la situation actuelle. A ce titre, les trois pays ont salué les efforts accomplis par la diplomatie algérienne qui n'a pas ménagé les moyens et les initiatives, accueillant à Alger pratiquement tous les responsables dont le rôle est considéré comme déterminant sur l'échiquier libyen. C'est aussi à ce titre qu'il a été convenu de mandater le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, pour reprendre langue avec toutes les factions à travers l'ensemble du pays libyen. Conscients des difficultés de la tâche et en perspective du prochain sommet d'Alger qui devrait constituer une étape majeure du processus de dialogue inclusif, voire même du règlement de la crise, les trois pays concernés ont réaffirmé l' utilité de l'Accord du 27 décembre 2015 obtenu dans le cadre de la médiation onusienne. Une utilité définie par Messahel qui y voit un document à caractère transitoire, donc aisément amendable pour peu que toutes les parties libyennes en décident souverainement, loin de toute ingérence extérieure. N'est-ce pas là le credo immuable de la diplomatie algérienne qui a toujours veillé à agir à égale distance de toutes les parties au conflit, respectant scrupuleusement le principe de neutralité et encourageant sans cesse tous les Libyens, de quelque bord et de quelque région qu'ils soient, à privilégier les aspirations de leur peuple à la paix et à la réconciliation? Nullement ébranlés par les volte-face et les esquives enregistrées, comme celle intervenue au Caire il y a une semaine à peine, les trois pays ont appuyé l'invitation du général Khalifa Haftar à Tunis, prochainement, afin de parvenir au but escompté. Fort de son rôle à Benghazi et de l'appui du Parlement de Tobrouk, Haftar a posé des conditions qu'il importe de discuter, en relation avec celles de la partie adverse, à savoir les milices de Misrata. En acceptant de se rendre à Tunis, il aurait l'opportunité de prouver qu'il n'est pas hostile au processus du dialogue de manière intransigeante et qu'à force de concertations, il pourrait intégrer le gouvernement d'union nationale dont la tâche première sera de promouvoir une armée unifiée capable de mener la lutte contre les groupes terroristes, les crimes organisés et le trafic des migrants. Haftar à Tunis, c'est le gage d'un pas important pour sortir de l'impasse politique dans laquelle est maintenu le peuple libyen.
La mission de Messahel est à cet égard cruciale, car de la conjonction des volontés et des engagements de toutes les parties découle la réussite du processus de dialogue et la mise à nu des entraves observées jusqu'ici. En ouvrant la porte aux amendements de l'Accord onusien de décembre 2015, le Groupe des pays voisins a d'ailleurs balisé la voie en ce sens et il importe désormais de réunir les conditions objectives pour que le prochain sommet d'Alger, dont la date n'a pas encore été arrêtée, dans l'attente des résultats qui viendront couronner le périple de Abdelkader Messahel, constituera le chapitre final d'une médiation portée par la Ligue arabe, l'Union africaine et toute la communauté internationale depuis bientôt trois ans. L'urgence de cette issue est soulignée par tous et le veto des Etats-Unis qui ont bloqué la nomination du Palestinien Salam Fayyad en qualité d'envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, est un mauvais signal adressé aux parties libyennes qui contestent l'Accord onusien et freinent des deux pieds leur participation aux amendements proposés, ne cachant guère leur méfiance envers certaines puissances trop investies dans les affaires intérieures de la Libye. C'est dire si la désignation d'un nouveau représentant spécial va peser lourdement sur les efforts que diligentent les diplomaties des membres du Groupe des pays voisins...
L'ONU salue l'implication des pays voisins
L'émissaire de l'ONU pour la Libye, Martin Kobler, a salué hier l'implication de trois pays voisins de la Libye pour trouver une solution politique à la crise que traverse ce pays depuis six ans. S'exprimant devant la presse à Tunis, M. Kobler s'est félicité de la récente activité diplomatique déployée par la Tunisie, l'Algérie et l'Egypte, dont les ministres des Affaires étrangères ou des Affaires maghrébines se sont réunis dimanche dans la capitale tunisienne. Ces derniers ont signé lundi une «déclaration» visant à «poursuivre leurs efforts pour atteindre la réconciliation globale en Libye (...) dans le cadre d'un dialogue inter-libyen, sous l'égide de l'ONU». Pour M. Kobler, «les pays limitrophes jouent un rôle très, très important pour rallier et coordonner les positions», les protagonistes de la crise en Libye, déstabilisée par les concurrences entre deux gouvernements rivaux et de multiples milices locales.La Tunisie, l'Algérie et l'Egypte sont préoccupées par l'insécurité à leurs frontières avec la Libye devenue un pays de transit à la fois pour des groupes jihadistes, pour des trafiquants d'armes et pour de nombreux migrants souhaitant rejoindre l'Europe. Les trois pays avaient réitéré lundi leur «refus de toute solution militaire ainsi que toute ingérence étrangère» en Libye.


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