La Commission européenne a établi son rapport pour la troisième fois sur les progrès réalisés au titre du cadre de partenariat pour les migrations et présente les premières mesures prises afin de mettre en oeuvre des actions le long de la route de la Méditerranée centrale. Il est signalé que des progrès tangibles ont été réalisés avec les cinq pays africains prioritaires, à savoir l'Ethiopie, le Niger, le Nigeria, le Mali et le Sénégal, mais les efforts doivent être intensifiés pour produire des résultats. Le long de la route de la Méditerranée centrale, des travaux sont entrepris pour mieux gérer la migration, pour continuer à sauver des vies, pour renforcer la lutte contre les passeurs et les trafiquants et offrir une protection aux migrants en détresse, ainsi que pour accroître le nombre de réinstallations et d'aides au retour volontaire, dans le plein respect de l'impératif humanitaire de l'UE et des droits de l'homme. La Commission européenne a annoncé qu'elle a pris plusieurs mesures pour mieux gérer la migration le long de la route de la Méditerranée centrale et ajoute que depuis juin 2016, ce partenariat permet de sauver des vies. La Commission européenne a passé avec l'OIM (Office international pour les migrations) un contrat pour aider un nombre initial de 5000 migrants en Libye à retourner dans leurs communautés d'origine et les deux institutions ont signé, en décembre 2016, une initiative conjointe pour la protection des migrants le long des routes migratoires de Méditerranée centrale et leur réinsertion en Afrique dotée d'un montant de 100 millions d'euros. Quinze nouvelles formations de garde-côtes libyens, dans le cadre de l'opération Seahorse, vont être engagées de février à juillet 2017. Bruxelles entend renforcer la coopération avec l'Egypte, la Tunisie et l'Algérie, les pays voisins de la Libye. 200 millions d'euros ont ainsi été promis pour des projets dans le domaine de la migration en Libye et en Afrique du Nord. Débloqué sur le fonds fiduciaire de l'UE, cette somme vient s'ajouter aux autres projets déjà engagés en 2016 (37 millions d'euros dans trois programmes du volet Afrique du Nord) et axés sur la protection des migrants les plus vulnérables et sur la création de perspectives socio-économiques au niveau local. L'UE va se concentrer sur le soutien à la protection des migrants aux points de débarquement et dans les centres de rétention. Ainsi que dans la recherche d'autres solutions que la rétention. L'Egypte a conclu un accord avec l'UE pour un dialogue formel sur la question. La Tunisie va renforcer la coopération en matière de migration irrégulière, en concluant un accord de réadmission parallèlement à l'accord visant à faciliter la délivrance de visas. L'Algérie poursuit, depuis septembre 2015, ses discussions pour assurer le suivi de questions telles que la traite des êtres humains, la prévention de la contrefaçon de documents de voyage et la lutte contre celle-ci, ainsi que la libéralisation du régime des visas et la coopération en matière de réadmission.