Depuis l'ouverture du dépôt des dossiers de candidatures pour le poste de président de la FAF, le 13 février dernier, la Commission électorale n'a enregistré aucun dossier et ce, à quelques jours de la fin du délai. Une quinzaine de personnalités sportives ont été citées par des médias, mais en dehors de Serrar, Lahlou et Zetchi qui ont réagi, aucun autre ne s'est officiellement manifesté. Des noms avancés, on citera donc les Laïb, Kerbadj, Benhamza, Hammoum, Hadjadj, Mebrek, Mazar, Zetchi, Serrar, Mogdad, Bouchama, Aïssaoui, Lahlou, Allik et Madjer. Pour certains, il y a un problème d'inéligibilité, pour d'autres, c'est l'hésitation devant l'aura dont jouit le président sortant au sein de l'Assemblée générale de la FAF, bien souveraine dans ce genre d'élection. Encore faut-il rappeler que les candidats aux postes de président de la FAF ou membre du BF doivent obligatoirement remplir les conditions d'éligibilité en vigueur figurant dans les statuts, règlement et code électoral de la FAF approuvés par la Fédération internationale. Seulement, tout repose apparemment sur la décision du président sortant Mohamed Raouraoua. Car si celui-ci présentait sa candidature, nul doute qu'il serait bel et bien plébiscité par les membres de l'Assemblée générale qui lui ont manifesté tout leur soutien allant jusqu'à lui demander de se présenter justement. Mais ses proches, et en particulier sa propre famille, ne cessent de lui demander de se retirer de la présidence de cette instance très difficile et compliquée à gérer. D'ailleurs, juste après la fin de la dernière AG ordinaire et au vu du soutien des membres de l'AG au président sortant, l'un des candidats les plus cités pour lui succéder, en l'occurrence Zetchi, le président du Paradou AC, précise que «les critères» pour postuler à la présidence de la FAF, semblent avoir été refroidis par le soutien indéfectible apporté à Raouraoua par les membres de l'assemblée générale au cours de laquelle ils ont voté à l'unanimité ses bilans et lui ont également demandé de postuler à un troisième mandat dans sa carrière à la présidence de l'instance fédérale. «C'est définitif, j'ai décidé de ne pas me présenter pour la présidence de la FAF», a conclu le premier responsable du Paradou AC. Pour le moment, Mohamed Raouraoua continue d'entretenir le suspense au sujet de sa candidature ou non pour briguer un nouveau mandat. Cet état de fait explique certainement le manque d'engouement des éventuels candidats pour l'élection prévue le 20 du mois en cours à 10h au Centre technique national de Sidi Moussa. Il est utile de rappeler également que le dépôt des candidatures est fixé du 13 février au 12 mars, alors que la publication de la liste des candidats est prévue le 13 mars. Les éventuel recours seront traités les 14 et 15 mars, tandis que la liste définitive des candidats sera publiée le 16 mars. Mais, au cas où aucun candidat ne se manifesterait d'ici la date limite, soit le 12 du mois en cours, la commission électorale se réunirait le lendemain à 9h pour faire ce constat et décider de prolonger les délais d'au moins une semaine afin de permettre à nouveau à ceux qui souhaiteraient se porter candidat, le fassent. D'ailleurs, on risque bien de connaître la même situation qu'en 2009 lorsque le président Raouraoua n'a pas présenté sa candidature lors du premier délai avant qu'il ne le fasse dans le second. Sinon... Pour le moment, le président de la FAF est préoccupé par sa candidature pour un mandat au Comité exécutif de la CAF, zone A. Le président de la FAF sortant, Mohamed Raouraoua sera opposé au désormais ancien président de la Fédération libyenne (LFF) Anwar El Tashani et au patron de la Fédération marocaine, Fouzi Lekjaa. Les élections auront lieu le 16 du mois en cours à Addis-Abeba.