A moins d'une semaine de la fin du délai de dépôt des candidatures pour la présidence de la FAF, soit le 12 mars prochain, aucun candidat ne s'est présenté à la FAF au niveau de la commission de candidature pour déposer son dossier. Cette commission a été installée la semaine dernière lors de l'assemblée générale ordinaire de la FAF. Les candidats potentiels qui ont déjà annoncé qu'ils étaient intéressés par la présidence de la FAF, hésitent à déposer leurs candidatures pour diverses raisons subjectives. L'ancien président de l'USM Alger et actuel président du CSA du même club, Saïd Allik, a ouvertement fait part de son intention de se présenter à condition, avait-il précisé, que le président sortant, Mohamed Raouraoua, ne soit pas candidat. Le président actuel de l'USM Al Harrach, Mohamed Laïb, ainsi que celui du Paradou AC, Kheiredine Zetchi, et le délégué du NA Hussein Dey, Mourad Lahlou, ont également l'intention de postuler au poste de président de la FAF. L'absence de candidats dénote du blocage que connait actuellement la FAF. Un blocage provoqué par Raouraoua qui entretient le suspense et le doute sur sa candidature. Par ce comportement, Raouraoua prend en otage la FAF et tout le football algérien. Pis encore, la réaction des membres de l'AG lorsque le président de la FAF avait cité sciemment les noms des potentiels candidats, n'est pas faite pour encourager les Allik, Zetchi et Laib à déposer leurs candidatures. Le président de la FAF a annoncé avec une certaine jouissance que l'ancien ministre de la Jeunesse et des Sports, Mouldi Aissaoui, et l'icône du football algérien, Rabah Madjer, ne sont pas éligibles. Pendant ce temps, le président sortant de la FAF se trouve en tournée en Afrique pour mener sa campagne en prévision des élections du comité exécutif de la CAF. Il est candidat à sa propre succession pour ce comité où il siège en tant qu'élu depuis 2004. Les élections du comité sont prévues le 16 mars en Ethiopie, alors que la date de l'AG élective de la FAF est fixée pour le 20 du même mois. Mais à ce jour, aucun candidat n'a déposé son dossier. En ce sens, la commission des candidatures risque de se retrouver dans l'obligation de reporter les élections. Selon la réglementation en vigueur, si le report se confirme, des élections devraient être organisées dans un délai de deux mois, soit 60 jours. Dans ce cas de figure, les élections de la FAF pourraient se tenir à la fin du mois de mai, à quelques jours du début des éliminatoires de la CAN-2018, sachant que l'entraineur de l'équipe nationale ne sera désigné qu'après l'élection du président de la FAF. C'est le blocage total de la FAF qui s'annonce avec l'application de manière sournoise de la politique de la terre brûlée.