La relation entre les douanes et l'activité de transit constitue un maillon fort de la chaîne logistique Les services des douanes et l'union nationale des transitaires et commissionnaires algériens consolident leurs efforts. Le dédouanement de marchandises constitue un véritable casse-tête pour les entreprises activant dans le domaine «import-export». Pour mieux cerner cette problématique, la direction générale des douanes prévoit la création prochaine d'un espace permanent de concertation entre ses services et les entreprises sous forme d'un forum pour consolider ce qui constituera une plate-forme de partenariat entre les représentants des organisations patronales, économiques et l'administration des douanes, une initiative qui s'inscrit dans le cadre des efforts d'ouverture de l'administration douanière à ses différents partenaires. Pour Kaddour Bentahar directeur général des douanes, «à travers ce forum, la DGD aura un observatoire qui va suivre l'entreprise et ses préoccupations d'une manière continue». Pour mieux comprendre et tenter de répondre aux préoccupations des entreprises, la direction des douanes a procédé, avant-hier, à la signature d'un protocole d'accord avec l'Union nationale des transitaires et les commissionnaires en douanes algériens pour consolider la concertation entre les deux parties. Cet accord prévoit les consultations, la concertation et l'échange d'informations entre les services concernés, afin de consolider leurs efforts en matière de dédouanements des marchandises. Les deux parties jugent impératif de coordonner leurs efforts pour mieux s'adapter aux nouvelles mutations du marché. «La relation entre les douanes et l'activité de transit constitue un maillon fort de la chaîne logistique et un prolongement de la mission douanière sur le terrain et pour renforcer leurs efforts dans l'intérêt de l'économie nationale, notamment dans cette conjoncture difficile», a souligné Kaddour Bentahar. Ce dernier a mis l'accent sur la nécessité de l'élargissement de la coopération, entre les deux parties, à la lutte contre la fraude pour une lutte efficace contre ce fléau qui gangrène l'économie nationale. Par ailleurs, dans le domaine de la lutte contre la fraude, la direction du commerce de la wilaya d'Alger, a enregistré plus de 2000 infractions commerciales, en un mois, liées à la réglementation des prix, le commerce illégal, la sécurité du produit, la garantie de la libre concurrence et l'assainissement du commerce extérieur. L'opération effectuée par les services de la direction du commerce de la wilaya d'Alger a atteint plus de 19.019 interventions, débouchant sur 135 propositions de fermeture de locaux commerciaux en infraction vis-à-vis des lois et règlements régissant le secteur. Le bilan financier lié à cette opération s'élève à 3 millions de DA, la valeur de la marchandise saisie, plus de 81 millions de DA pour les marchandises non facturées et près de 400.000 DA pour les infractions liées à la pratique de prix illégaux. Dans le cadre de son programme annuel, il s'agit de contrôler 206.010 commerçants d'ici la fin de l'année, avec une moyenne de plus de 17.000 commerçants par mois. Pour ce qui est de l'effectif réquisitionné pour accomplir cette opération, la direction du commerce affirme avoir mobilisé plus de 374 équipes conduites par des inspecteurs relevant de la direction.