Elle risque d'être expulsée. Une famille composée d'une mère divorcée et de trois enfants risque de se trouver à la rue dans quelques jours. En effet, la famille K. occupant un logement social depuis 2001, sis à la cité 200 logements à Bourouba, ne sait plus à quel saint se vouer après avoir frappé à toutes les portes. Des lendemains incertains hantent le quotidien de cette famille qui souffre outre de la misère, d'un risque d'expulsion, faute de ne pas pouvoir payer le loyer. Désespérée et démoralisée, la maman souffrant d'une maladie chronique (insuffisance rénale) et dont les enfants sont aussi malades un paralysé et un autre asthmatique, n'a pas trouvé d'oreille attentive à son malheur. Après avoir frappé à toutes les portes pour sauver sa famille, cette mère s'est déplacée à notre rédaction munie de tous les documents pour lancer un appel de détresse et solliciter les âmes charitables pour une aide financière. «Je vais perdre mon abri car je suis une femme sans aucune entrée financière. Ce n'est pas ma faute si je suis une pauvre femme répudiée par son mari avec trois enfants, il y a vingt ans. Nous avons souffert et j'ai failli mourir avec mes enfants car nous avons été exposés à des dangers de mort. J'ai peur de revivre ces moments-là», s'exprime avec amertume cette femme dont le visage est creusé par des rides malgré son jeune âge. Ainsi, cette famille qui est endettée de 16 mille dinars seulement risque d'être expulsée dans quelque jours. Beaucoup d'entre nous diront que c'est une petite somme mais celle-ci pourrait certainement sauver une famille d'un sort cruel. Et n'oublions pas que la vie réserve souvent des surprises...