Le président du COA se projette sur l'avenir du sport algérien Sérénité, bonne gouvernance du sport, devenir des athlètes d'élite, relance du sport féminin, des sports scolaires et universitaires, l'enseignement des valeurs olympiques, professionnalisation de la presse sportive, lutte contre la violence, le dopage, la corruption, les acquisitions du COA, le musée olympique, la participation de l'Algérie aux différentes joutes internationales, les Jeux méditerranéens d'Oran 2021 et les Jeux africains d'Alger de 2018, sont autant de sujets abordés avec le président du Comité olympique dans l'entretien qui suit. Mustapha Berraf s'est également exprimé, sans détours, sur le renouvellement des instances sportives, la préparation des athlètes, la polémique qui a marqué la participation algérienne au JO de Rio et le plan stratégique initié par le COA- en voie de finalisation- pour la relance du sport en Algérie. L'Expression: Monsieur le président, la situation actuelle des Equipes nationales d'Algérie pose problème. Beaucoup d'athlètes se plaignent du manque de préparation alors que les échéances approchent. Mustapha Berraf: Il y a, effectivement, du retard qui peut entraver sérieusement les résultats de nos Equipes nationales lors des prochaines joutes internationales, mais je crois qu'il n'est pas de nos prérogatives de nous occuper directement de la préparation des Equipes nationales. C'est le travail des fédérations. Les gens doivent le savoir. Notre devoir est d'attirer l'attention des responsables concernés ainsi que le ministère de la Jeunesse et des Sports qui est leur tutelle. C'est une situation difficile pour notre élite et surtout à nos équipes nationales. Une situation qui malheureusement, se répète à chaque fin de mandat, plus précisément à la fin de chaque cycle olympique.Il faut trouver des solutions pour que les périodes de transition, entre les fins et débuts de mandats, soient les plus courtes possibles ou alors réfléchir à des solutions palliatives qui assurent à nos élites une certaine pérennité dans la préparation. Peut-on revenir sur la polémique qui a largement accaparé la scène médiatique et sportive après les jeux de Rio de Janeiro? Ce sont des polémiques stériles sur lesquelles je ne voudrais pas trop m'étaler parce qu'elles sont nées d'ambitions et de prétentions personnelles de quelques individus, bien connus du mouvement sportif algérien.Ils n'ont pas le moindre crédit auprès de l'opinion publique. Le but évident de ces manoeuvres est de créer des feux de paille pour détourner l'attention et camoufler leurs échecs. Ils ont bâti leur argumentaire sur de fausses informations et le montage de scénarios éhontés, dont le seul but était de jeter des athlètes, des techniciens et des dirigeants du mouvement sportif national innocents à la vindicte populaire. Ce sont les électeurs du COA, la plus haute instance du sport algérien, qui regroupe en son sein d'illustres personnalités, qui sont les seuls aptes à juger du travail de cette instance et non pas ces personnes. Les rapports moral et financier ont été examinés et soumis à l'assemblée générale qui les a approuvés, à l'unanimité, après avoir été bien entendu, audités par le CIO, un expert agréé auprès des tribunaux et par le commissaire aux comptes. Les documents ont été également transmis à toutes les autorités et organes compétents qui en évaluent la teneur. Les fédérations ont renouvelé leurs structures dirigeantes, quelle est votre appréciation? Le processus de renouvellement des fédérations est pratiquement achevé effectivement, et tout le monde doit savoir que nous n'avons aucune prérogative pour intervenir dans ce processus. Le décret régissant l'organisation et le fonctionnement des fédérations ainsi que la note méthodologique émise par le ministère sont claires, tout y est mentionné, y compris les voies de recours. Quiconque estime avoir été lésé dans ses droits n'a qu'à faire appel. Il y a le TAS qui constitue la voie légale de recours. Son impartialité a déjà été largement démontrée. Ses procédures sont conformes à la réglementation internationale. Pour ce qui est du COA, il reste attaché à l'application de la loi, seul rempart contre les abus et les dérives et unique garante de la stabilité de la transparence. Pour une meilleure appréciation de la situation d'aujourd'hui il est nécessaire de faire un flash-back sur l'état des lieux à la fin du mandat 2009- 2012 et de rappeler à ceux qui feignent de l'oublier l'état de crise manifeste qui a caractérisé le Comité olympique et près de 18 fédérations (et pas des moindres). Ces crises ont laissé des séquelles visibles sur certaines disciplines qui, malgré une stabilité retrouvée de leurs structures dirigeantes, n'arrivent toujours pas à retrouver leur niveau de performance d'avant. Durant ce mandat, pratiquement toutes les conditions ont été mises à la disposition de la famille sportive aussi bien par les pouvoirs publics (MJS) que par le COA. Cette année 2016 se termine et conclut tout un cycle olympique: qu'est-ce que vous en retenez? Comme vous le savez, une des premières missions du COA est l'organisation de la participation de notre pays aux différentes joutes sportives internationales, qu'elles soient de dimensions régionale, continentale ou mondiale et à ce titre nous avons durant notre mandat pris en charge en relation avec le MJS la préparation de la participation de l'Algérie aux différentes joutes internationales.Nous avons, je pense pleinement joué notre rôle et surtout fait preuve de visions et de perspectives intéressantes pour l'avenir du mouvement olympique et sportif algérien en renforçant considérablement son patrimoine et en menant des actions de grande dimension. Pourriez-vous y revenir pour rappel? Les 17èmes Jeux méditerranéens -Mersin- Turquie 2013, les 3èmes Jeux de la solidarité islamique, Palembang, Indonésie 2013, les 3èmes Jeux africains de la Jeunesse - Gaborone - Botswana 2014, les 3èmes Jeux olympiques de la Jeunesse - Nanjing - Chine 2014, les 1ers Jeux méditerranéens de plage -Pescara - Italie 2015, les 11èmes Jeux africains - Brazzaville, Congo 2015 et les JO de Rio de Janeiro - Brésil 2016. J'ai personnellement veillé avec mon équipe à ce que ces participations se déroulent dans d'excellentes conditions aussi bien matérielles, organisationnelles que sportives et à aucun moment l'image de l'Algérie n'a été ternie par un quelconque scandale que ce soit de dopage, de violence, ou de mauvais comportement. Le comportement des délégations était exemplaire. Entre toutes celles que vous avez initiées, quelle est votre plus belle réalisation? Les activités pour la promotion des valeurs du sport et de l'olympisme, sont une satisfaction. Elles ont été denses et se sont déroulées à un rythme soutenu durant tout le mandat. Ainsi, Constantine en 2013, Annaba en 2014, Djelfa en 2015 et Oran en 2016 ont abrité tour à tour les traditionnelles journées olympiques idem pour les villes du Sud du pays auxquelles nous accordons une attention toute particulière puisque Tamanrasset en 2013, Laghouat en 2014, Ouargla en 2015 et Illizi en 2016 ont été le théâtre du déroulement des semaines olympique sport sud. Nous avons prêté main forte en agissant en soutien aux fédérations sportives et en étroite collaboration avec le ministère pour la préparation de l'élite et des jeunes talents par l'organisation de plusieurs camps olympiques à Souidania, Sétif, Biskra, qui ont regroupé plus de 200 athlètes par camp. Le COA a octroyé des bourses et diverses aides financières et matérielles à des athlètes et leur encadrement. Il a largement participé au retour de la sérénité dans le mouvement olympique et sportif algérien. En parlant d'athlètes, qu'est-ce qui a motivé l'organisation du 1er Forum des athlètes algériens? La reconversion des anciens athlètes est une préoccupation que nous avons tenté de cerner, parce que la situation de beaucoup d'anciens athlètes des Equipes nationales est préoccupante. Et c'est à ce titre que nous avons organisé en 2016 le 1er Forum des athlètes algériens et nous avons initié le programme de suivi des carrières des athlètes d'élite ACP-CIO. Et la place de la femme dans votre action? Nous avons fait de la promotion de la femme par le sport un des axes phares de notre programme et nous lui avons donné un contenu concret puisque nous avons été partenaire et partie prenante de toutes les actions organisées aussi bien par les pouvoirs publics, la société civile et d'autres acteurs de la société. A titre d'exemple et de manière non exhaustive je vous citerai l'organisation de plusieurs stages de reconversion des anciens athlètes de l'élite nationale à l'exemple des volleyeuses en 2013, des handballeuses en 2014, des basketteuses en 2015 et des footballeuses en 2016. Nous avons consacré à la question un grand séminaire international en 2015 à Alger sur la thématique «femme et sport» tout comm nous avons élargi l'assemblée générale du COA à de nouveaux membres féminins. L'année 2016 a été décrétée année pour «la promotion de la femme par le sport» par l'assemblée générale du COA et nous avons lancé une campagne de lutte contre la violence envers les femmes. Paix, amitié, respect et fair-play sont autant de valeurs que le Comité que vous présidez ressasse... Bien évidemment! La préservation de l'environnement, l'écologie, la paix, l'amitié, le respect, le fair-play sont autant de vecteurs de l'olympisme que nous avons traduit en actions et réalisations à travers des campagnes de reboisement, des célébrations, des ateliers d'arts plastiques, des rencontres et des séminaires. Nous avons beaucoup oeuvré avec plusieurs départements ministériels et institutions de souveraineté pour mettre en oeuvre ces actions et promouvoir ces hautes valeurs. A ce titre, j'ai eu l'insigne honneur d'être désigné par Son Excellence M.le président de la République Abdelaziz Bouteflika pour le représenter au 8ème Forum international «Peace and Sport» à Monaco.Nous devons être intransigeants vis-à-vis du respect de ces valeurs. S'agissant de valeurs, la lutte contre la violence et le dopage ont fait l'objet de rencontres... Pas que cela, il y a eu des séminaires consacrés entre autres sujets à la professionnalisation des médias et le sport, à la lutte contre la violence, le dopage, la corruption et le trucage dans les compétitions sportives, le bien-être physique et mental des athlètes post-carrière, la médecine du sport et les nouvelles technologies, l'innovation sportive, la recherche scientifique et académique appliquées au sport ont été les thèmes de journées d'étude, séminaires et colloques que nous avons organisés et qui ont permis à la communauté scientifique et universitaire d'échanger et de partager avec les praticiens et spécialistes du sport les avancées et progrès réalisés dans le domaine du sport.Ceci y va de l'avenir de notre sport. Vous avez souvent évoqué la bonne gouvernance dans le sport, pouvez-vous nous en dire plus? La bonne gouvernance dans le sport a été au centre de nos préoccupations puisque nous lui avons consacré plusieurs séminaires avec l'apport et la contribution de spécialistes, j'ouvre une parenthèse pour dire que notre sport est plus victime d'une crise de gouvernance que d'un manque de moyens et de ressources. L'Etat à travers lui le premier magistrat du pays, Son Excellence Monsieur Abdelaziz Bouteflika, n'a jamais lésiné sur les moyens pour soutenir et développer le sport comme en témoignent les grands programmes d'investissement inscrits depuis le début des années 2000 et qui se poursuivent à ce jour. La bonne gouvernance a été un credo sur lequel nous avons fondé nous-mêmes notre action dans la conduite des affaires du COA puisque nous avons agi dans la transparence et nous avons donné de la lisibilité et de la traçabilité à tous nos actes de gestion, tout est mesurable tout est vérifiable. Nous avons aussi donné de la visibilité à toutes nos actions dans le cadre d'une communication omniprésente et multi- supports tels que l'émission de timbres-poste, l'édition de la revue Esprit Sportif qui a bien voulu m'ouvrir ses colonnes aujourd'hui. D'ailleurs cette démarche a été payante puisque aujourd'hui le COA arrive à autofinancer toutes ses activités grâce aux partenariats noués avec de grands opérateurs économiques à l'image de Mobilis, Sonatrach, Air Algérie, Alliance Assurance, Ramy auxquels je rends hommage et à qui j'exprime toute ma gratitude pour leur accompagnement et leur soutien indéfectible. Des exemples? Leurs soutiens ont été particulièrement précieux pour la préparation de nos Equipes nationales, l'organisation de cérémonies des Awards consacrant les personnalités dont la contribution au développement du sport est unanimement reconnue (personnalité politique, dirigeant sportif, hommes des médias et mécènes) et les sportives et sportifs de l'année et qui sont devenues un rendez-vous annuel incontournable du monde du sport. Le COA a, dans ce cadre, décerné plusieurs distinctions dont les plus significatives ont été le Trophée des chefs d'Etat et souverains et le Prix de la reconnaissance olympique et sportive décerné à Son Excellence Monsieur Abdelaziz Bouteflika. Il faut également relever que c'est grâce à lui et à ces mécènes que nous avons pu réaliser cent pour cent de nos programmes. Ce mandat a vu la création du Musée national du sport et de l'olympisme, l'acquisition d'un siège pour les Jeux méditerranéens d'Oran 2021 et les Jeux africains d'Alger de 2018, en êtes-vous satisfait? La réalisation du Musée national du sport et de l'olympisme, ainsi que l'acquisition d'un siège pour les Jeux méditerranéens d'Oran 2021 et les Jeux africains d'Alger de 2018, sur les propres fonds du COA, sont une belle acquisition pour le mouvement sportif algérien. Le musée est érigé en face de la mythique salle Harcha Hacene, de nombreux athlètes ont fait don d'objets personnels pour enrichir ce musée. Je suis fier et ému car un rêve s'est réalisé aujourd'hui. Cette belle et imposante infrastructure initiée et réalisée par le COA est une première en Afrique et dans le monde. Ce musée va permettre la reconstitution et l'écriture de l'histoire fabuleuse de notre sport national et le lien culturel et sportif entre les générations. Nous avons mis en place l'Académie olympique pour propager et vulgariser la culture des valeurs de l'olympisme mais aussi de contribuer à former les talents sportifs et leur permettre d'émerger et de gagner en compétitivité. Nous nous étions engagés à relever certains défis, nous les avons relevés en imprégnant notre démarche d'une certaine rigueur qui a abouti à l'obtention de l'organisation des Jeux méditerranéens d'Oran en 2021 et des Jeux africains de la jeunesse en 2018. Sur le plan régional les activités du COA ont été très denses, comment les évaluez-vous? Comme vous le savez le COA est membre du Comité international olympique, de l'ACNO, l'ACNOA et l'UCOA et fait partie d'un faisceau d'autres organisations régionales, continentales et internationales, à ce titre il participe aussi bien aux activités organiques de ces institutions, qu'aux manifestations qu'elles organisent elles-mêmes, je cite les Jeux olympiques, les Jeux africains, les Jeux islamiques, les Jeux panarabes et bien d'autres compétitions. Le COA a eu à organiser à Alger plusieurs réunions du bureau exécutif de l'ACNOA comme il a été chargé de la médiation dans des conflits sportifs dans plusieurs pays africains. De nombreuses personnalités du sport mondial se sont succédé à Alger, à l'invitation du COA, quelle est celle qui vous a le plus marqué? Le rôle leader de l'Algérie dans le domaine du sport est salué et reconnu par tous comme en témoignent les visites en Algérie de grandes personnalités du monde du sport, tels que les présidents du CIO, Jacques Roggue, et Thomas Bach, l'actuel président et à qui M. le président de la République a fait honneur de les recevoir. Je cite aussi MM. Sebastien Coe, Lassana Palenfo, Serguey Bubka, Hichem El Guerroudj ainsi que d'autres illustres noms du sport mondial qui ont été les hôtes de l'Algérie. Dans le cadre du renforcement des relations sportives et du partenariat nous avons signé des accords de coopération avec plusieurs CNO dont ceux du Mexique, de l'Ukraine, de l'Espagne, de Cuba et de la Palestine Nous jouons un rôle pivot en Afrique et dans le Monde arabe, mous essayons de représenter dignement notre pays et d'en donner la meilleure image possible. Pour le COA quelles seraient les perspectives pour le sport algérien? Le COA sera toujours présent pour l'intérêt de notre sport tout en indiquant que la nécessité d'engager une réforme profonde du sport algérien est impérative. Cela doit constituer la priorité. Les moyens énormes mis en oeuvre, sous la conduite avisée de Son Excellence, le président de la République, auraient dû connaître de bien meilleures incidences tant sur le plan des résultats sportifs que sur le plan du bien-être des jeunes qui, pour leur grande majorité, adorent la pratique sportive. Nous restons, quant à nous, seulement un organe partenaire qui essaie de faire au mieux pour soutenir l'action des pouvoirs publics et apporter son expertise si besoin est. Que préconisez-vous? Il y a des actions prioritaires à entreprendre. Elles doivent nous permettre d'aller de l'avant, notamment en réorganisant le mode de fonctionnement de l'élite par la création de pôles régionaux et nationaux «haut niveau élite». Ceux-ci prendraient en charge les athlètes qui possèdent les meilleurs potentiels et leur assureraient des programmes harmonieux de préparation et d'éducation. L'autre nécessité, aujourd'hui, consiste à examiner deux grands axes de l'avenir immédiat des sportifs algériens, notamment les Jeux méditerranéens de Tarragone, les Jeux islamiques et les jeux d'Alger olympiques africains de la Jeunesse qui se tiendront en 2018.A cela, il faut ajouter, la mise en action des comités d'organisation des Jeux méditerranéens d'Oran de 2021 et des Jeux olympiques africains de la jeunesse d' Alger de 2018. Les chefs de missions et leurs adjoints ont été désignés. Le ministre des Sports, qui est le président des deux comités d'organisation, se prononcera, incessamment, dans le cadre des consultations que nous menons toujours conjointement. D'autres questions, ayant trait au fonctionnement et à la gestion des institutions sportives, doivent être examinées, notamment les sports scolaire et universitaire qui doivent être profondément soutenus par des actions incitatives. Un plan stratégique est actuellement en cours de finalisation au Comité olympique. Il sera soumis, incessamment, à l'appréciation de Monsieur le ministre de la Jeunesse et des Sports qui reste la seule autorité responsable de la politique sportive et de sa mise en oeuvre. J'en profite pour exprimer notre gratitude à notre gouvernement qui a toujours été à l'écoute de nos doléances. Vous paraissez optimiste. Je le suis de nature. Notre principal souci a été et sera toujours de travailler dans l'harmonie et la complémentarité avec les pouvoirs publics, le ministère de la Jeunesse et des Sports en particulier et les fédérations sportives et c'est ce que nous avons fait. Nous nous sommes rassemblés autour de projets communs et de plans d'actions perspicaces et stratégiques dans l'intérêt des sportifs algériens et dans le but évident de réussir le renouveau du sport et de l'olympisme en Algérie. Je saisis cette occasion pour réitérer un appel aux athlètes et aux techniciens pour qu'ils persévèrent dans leurs efforts afin de toujours mieux représenter la nation qui leur a toujours été reconnaissante. Si le COA a réussi des avancées tangibles, de grands projets et des évènements importants, c'est grâce aussi au soutien du gouvernement. Toutes les structures du COA sont maintenant opérationnelles à l'instar du Tribunal des sports, du Musée et de l'Académie. Elles jouissent d'une grande crédibilité, ce sont des acquis pour le sport algérien. Êtes-vous candidat pour un autre mandat? Je n'ai franchement pas encore pris de décision. Tout dépendra du souhait des acteurs du mouvement sportif et de la grande famille du sport et aussi de mon état de santé inchaa Allah. Je profite de l'occasion pour remercier tous ceux qui m'ont aidé à accomplir ma mission, les athlètes, les techniciens, les autorités nationales et locales, les fédérations et les partenaires -sponsors. J'exprime également notre profonde gratitude à Son Excellence, Monsieur le président de la République, pour tout ce qu'il a fait pour le sport et la jeunesse algérienne.