Les enseignants seront recrutés via la plate-forme numérique Les inscriptions pour le concours du 29 juin prochain débuteront le 2 mai prochain et se feront en ligne. Le concours de recrutement d'enseignants dans le secteur de l'Education nationale va se dérouler cette année, à la différence des années précédentes, en deux temps et sous deux formes. Le recrutement via la plate-forme numérique allant du 7 au 27 avril courant et la forme de recrutement via le concours écrit qui se déroulera le 27 juin prochain. Pour ce qui est de la première forme, celle-là va se dérouler à deux niveaux. A l'échelle de la wilaya, entre le 7 et le 17 avril et à l'échelle nationale entre le 18 et 27 avril. Les enseignants qui seront recrutés via la plate-forme numérique seront sélectionnés, a indiqué hier Nouria Benghebrit, ministre de l'Education nationale à l'occasion de son passage sur les ondes de la Chaîne 3, parmi les candidats ayant pu avoir la moyenne lors du dernier concours. Pour ce qui est du concours écrit du 29 juin prochain, la ministre a fait savoir que les inscriptions seront ouvertes le 2 mai prochain. «Comme l'année dernière, une plate-forme numérique sera ouverte à cet effet», a indiqué Nouria Benghebrit. Le nombre global de postes d'enseignants qui seront ouverts pour les deux formes dépasse 40.000, a ajouté la ministre. Ce nombre, qui peut paraître énorme pour certains, s'explique, selon la première responsable du secteur de l'éducation, par à la fois le départ à la retraite des enseignants et l'ouverture de nouveaux établissements scolaires. Excluant le fait que le départ de la retraite est massif cette année, en raison de la nouvelle loi sur la retraite, Nouria Benghebrit a fait observer que le départ massif à la retraite dans le secteur de l'éducation a débuté depuis 2013. «La tendance de départ des enseignants à la retraite va s'inverser à partir de l'année prochaine», a-t-elle rassuré, en précisant que la Fonction publique a avalisé le nombre de postes. «La date de l'affichage des listes et la répartition des enseignants à travers les wilayas selon les matières, aura lieu avant la fin du mois d'avril», a-t-elle ajouté. «Comme par le passé, les nouveaux enseignants, qui seront recrutés suite à ce concours sous ses deux formes iront effectuer une formation avant leur affectation à leurs postes respectifs, à la rentrée scolaire 2017-2018», a mentionné l'invité de la Chaîne 3. S'exprimant en outre sur les dates de déroulement des examens la fin d'année dans les trois paliers, la ministre de l'Education nationale a souligné que les dates fixées au préalable pour le déroulement de ces examens seront, à l'exception de l'examen de fin de cycle primaire, maintenues. «En effet, du 4 au 6 juin prochain pour le BEM et du 11 au 15 juin pour le bac», a fait savoir la ministre, précisant que l'examen de 5 e qui devait avoir lieu le 28 mai sera avancé au 24 du même mois. «Le changement de cette date a pour raison d'éviter de la faire coïncider avec le premier jour du mois de Ramadhan», a-t-elle expliqué. Pour ceux qui critiquent le déroulement des examens de fin d'année au mois de jeûne, la ministre de l'Education, s'est défendue en disant d'abord «que ce n'est pas la première fois que ces examens ont lieu au mois de Ramadhan en Algérie. «Ils ont déjà eu lieu au mois de Ramadhan durant l'année scolaire 1984-1985», ensuite l'Algérie ne sera pas le seul pays où les examens se déroulent au mois de jeûne cette année. «Pratiquement tous les pays arabes vont organiser cette année ces examens en plein mois de Ramadhan», a-t-elle ajouté. Répondant en outre à beaucoup de questions en rapport avec son secteur, elle a indiqué que son département a pris des mesures fermes à partir de cette année contre les élèves qui désertent tôt les bancs de l'école avant la fin de l'année scolaire. «Les élèves qui agiront ainsi seront privés de leur droit de refaire l'année en cas d'échec et exclus s'il s'agit des élèves redoublants», a menacé l'invité de l'émission: l'invité de la rédaction. Concernant la lutte contre la violence en milieu scolaire, la ministre est revenue sur les résultats de la dernière étude qu'a effectuée l'Observatoire national de l'éducation et de la formation, et la stratégie préconisée par ce dernier, à savoir créer des inspecteurs de médiation entre les parties en conflit et faire participer les autres secteurs et acteurs concernés par la question. «Un climat scolaire favorable à la scolarité nécessite l'implication de tous», a-t-elle conclu.