La Protection civile a recensé durant le mois écoulé 1179 interventions dans des cas d'accidents de la route faisant 129 morts et 1463 blessés. La tendance est à la baisse par rapport aux mois précédents, notamment après la mise en application des nouvelles mesures destinées à freiner le drame routier. Effectivement, les dernières statistiques rendues publiques montrent une courbe descendante, parlant bien sûr du taux des morts et des blessés, victimes du terrorisme routier. Dans le laps de temps allant du 23 au 29 mars dernier, l'on a enregistré quelque 357 accidents de la circulation faisant au moins 54 morts et 632 blessés, en référence au tableau brossé par les services de la Gendarmerie nationale. Le bilan a également enregistré une chute importante durant la période qui a coïncidé avec la tenue du Sommet arabe à Alger. Faut-il rappeler dans la foulée que des mesures spéciales ont été prises par les services de sécurité. Ces dispositions continuent de s'appliquer aux automobilistes qui ne respectent pas le code de la route, ce qui explique le déclin du bilan et ce, comparativement aux derniers chiffres recensés. Pour la première fois depuis de longues années, seulement 129 morts et 1463 blessés ont été enregistrés au cours de 1179 interventions. Cette baisse importante est, sans l'ombre d'un doute, le résultat de l'entrée en vigueur des nouvelles dispositions du code de la route. La moyenne est estimée à quelque 32 morts et 365 blessés par semaine. En dépit de cette baisse sensible, le phénomène demeure un drame à combattre, sachant que l'année 2004 a été une véritable hécatombe et l'Algérie a enregistré le plus lourd bilan de son histoire avec 3205 morts et 48.410 blessés dans 32.738 accidents de la route. Dans le même communiqué, diffusé par la Protection civile, l'on a enregistré un total évalué à 37.684 interventions, dont celles relatives aux accidents de la route, mais d'autres liées à des incendies divers.