«L'attribution» du projet de construction de logements sociaux participatifs relevant du programme quinquennal, prévoyant la réalisation d'un million de logements à l'horizon 2009, a été qualifié «d'obscure». C'est ce qui ressort d'une lettre signée par la section de Constantine de l'Union nationale des entrepreneurs du bâtiment, lesquels ont souligné que «l'opération d'attribution est entourée «d'opacité»». En effet, faisant suite aux instructions données par le ministre de l'Habitat, de faire appel aux entreprises étrangères en cas d'insuffisance pour faire aboutir le projet à terme et dans les délais, a entraîné une telle anarchie au point que des entreprises professionnelles retenues dans le cadre du projet, se sont vu curieusement hors course ! Un fait qui n'a pas manqué de susciter la colère des syndicalistes de l'Union nationale des entrepreneurs du bâtiment. Ceux-là sont montés au créneau pour dénoncer cette pratique qu'ils ont qualifiée de «douteuse», surtout que cette manière de procéder a laissé en rade les professionnels du bâtiment, en introduisant ceux qui n'ont aucune qualification dans le domaine. Dans cette lettre, on soutient qu'un quota de 405 logements sur les 4500 relatifs aux logements sociaux participatifs, dont les travaux seront incessamment lancés, a été accordé à une entreprise nationale membre de, Uneb, mais subitement, tout a basculé. Le quota en question, a-t-on souligné, a été destiné à d'autres promoteurs. Le plus choquant, a-t-on encore indiqué, est que les terrains dégagés pour la réalisation du projet ne répondent en aucune manière aux critères définis. L'Uneb, qui a exprimé sa déception, ne compte pas pour autant baisser les bras. Le wali, qui avait accordé son approbation à l'Uneb, a été saisi.