Le manque de certaines prestations de services dans la daïra de Boghni confirme, une fois de plus, que beaucoup reste à faire dans ce centre urbain et commercial. En effet, comment se fait-il que cette circonscription de 4 communes comptant plus de 70 mille habitants reste toujours dépendante, dans la majorité des domaines, de la daïra de Draâ-El-Mizan ? Comme c'est le cas de le dire dans le secteur des télécommunications, en dépit de l'installation d'une centrale électrique et la nomination d'un responsable pour celle-ci, les milliers d'abonnés d'Algérie Télécom, ne bénéficient pas d'une division commerciale pouvant leur épargner le déplacement vers Draâ-El-Mizan et ce, pour honorer le paiement des factures de consommation ou, en d'autres situations, pour procéder à des rectifications en cas de litige. Sur un autre plan, même pour l'installation et l'attribution de nouvelles lignes, le même parcours doit être effectué par les citoyens, tout en sachant que la création d'un service clientèle est tout à fait possible à Boghni, du moment qu'une équipe technique d'intervention est sur place, dont la tâche consiste à assurer l'entretien du réseau téléphonique qui s'étend sur plusieurs kilomètres. De même, concernant la dotation de deux localités d'Aït-Kouffi et d'Aït-Mendès de 512 lignes RSS chacune, un énorme retard a été consenti dans leur mise en fonction malgré la mise sur pied des installations et la fin des travaux ayant trait au réseau téléphonique. Enfin, il faut signaler que l'opérateur public de la téléphonie mobile, en l'occurrence Mobilis, a en quelque sorte, oublié de renforcer sa présence dans cette région où il compte énormément d'usagers.