Cette marchandise était trasportée par des émigrés ayant pris le vol Paris-El Oued En 2013, les services du contre-espionnage avaient arrêté trois Marocains qui travaillaient pour le compte d'Israël. Curieuse saisie par la PAF au niveau de l'aéroport international Guemar à El Oued, rapporte un média national. Il s'agit de quatre caméras numériques de précision en connexion directe avec le satellite d'origine israélienne, mais aussi de matériels de communication haut de gamme. Cette marchandise était transportée par des émigrés ayant pris le vol Paris-El Oued. Comment, au profit de qui et dans quel but ces passagers ont pris ce gros risque? Dans cette sphère énigmatique la question est aussi orientée vers les commanditaires et qui financent-ils? Ce n'est certainement pas innocent et loin d'être un acte de pur hasard, notamment en cette période électorale et à deux jours du scrutin! Comme est également loin l'idée qu'il s'agisse d'une ignorance. Le coup est bien étudié sauf que les services de la police des frontières sont très vigilants et ont pu découvrir la surprise. Beaucoup ont avancé ces derniers temps que l'Algérie demeure un pays ciblé. Aussi bien des politologues que des stratèges dans les questions géopolitiques nationales et internationales ont sans cesse averti sur un dessein dévastateur contre l'Algérie qui entre dans la logique de ce qu'on appelle printemps arabe. Une appellation qui cache en réalité le plan du nouvel ordre mondial, d'où cette obsession israélienne à vouloir à tout prix constituer une banque de données et de renseignements sur l'Algérie sans nul doute pour détecter des failles, mais en vain. Cependant cet Etat-colon qui a opprimé tout un peuple en violant ses terres arrive à faire parler de lui en Algérie. Depuis 2006 pour ne citer que cette date récente, l'Etat sioniste développe une réelle volonté d'espionnage contre l'Algérie, il avait eu en cette année précise après le lancement de son satellite espion «Eros B», le troisième du genre, la perfidie de se canaliser sur les installations nucléaires iraniennes, mais aussi sur l'Algérie puisque des photos ont été diffusées sur le barrage de Tabka en Syrie, l'aéroport militaire de Kassala au Soudan et des photos de bases aériennes et de ports en Algérie comme celui de Skikda. La plus grande manoeuvre de l'Etat sioniste en Algérie fut lors du démantèlement d'un réseau d'espionnage au profit de l'entité sioniste à Ghardaïa en possession des équipements d'espionnage ultrasophistiqués. Pour rappel, ce réseau était composé de 10 individus de différentes nationalités: libyenne, éthiopienne, libérienne, nigérienne et kenyane, opérant depuis Ghardaïa, située au sud de l'Algérie au profit d'Israël. Le but recherché outre des renseignements sur les compétences militaires, était selon des sources «d'infiltrer la société algérienne afin d'en briser l'unité et la casser de l'intérieur pour l'affaiblir». Le choix de Ghardaïa n'est pas une vicissitude, puisque cette ville chère aux Algériens fut le théâtre d'une grande «fitna» où même le Makhzen avait joué un rôle important pour aboutir à un seul objectif: la somalisation ou l'afghanisation de l'Algérie. Pour les services du contre-espionnage ceci n'est pas une fabulation, mais une réalité et à l'évidence, les visées sionistes contre l'Algérie, sont plus que jamais ciblées pour la création du Grand Israël. L'Algérie est un pays qui lutte contre l'impérialisme, qui défend les causes des pays et peuples opprimés, c'est l'un des rares pays qui n'a aucune relation avec l'Etat hébreu, ce qui certainement froisse ces colonisateurs qui incitent à la violence. Les services de renseignement du contre-espionnage ne sentent pas la menace directe venant d'Israël, mais de ces pays voisins où le Mossad est bien infiltré comme au Maroc, Libye et Tunisie d'où cette mobilisation sans cesse des forces de sécurité et l'exercice massif des services de renseignements qui se pratique dans un contexte sécuritaire tendu aux frontières avec le Mali et la Libye. Selon nos sources, «Israël est passionné par des contrats d'armement passés par le ministère de la Défense avec la Russie». Le démantèlement de ce réseau était une seconde opération, la première fut en 2013 quand les services du contre-espionnage avaient arrêté, trois Marocains qui travaillaient pour le compte d'Israël, alors qu'en 2014, c'est un Marocain originaire de la ville de Nador qui avait été arrêté à Annaba, où il avait été poursuivi pour atteinte à la sécurité de l'Etat algérien et espionnage, comme l'avait rapporté alors L'Expression. En 2015 les services de sécurité avaient mis la main sur quatre autres hommes pour espionnage près de Boulimat, non loin de Béjaïa. Les mis en cause étaient en possession de photos de structures sécuritaires algériennes ainsi que d'une importante somme d'argent.