Le comité du quartier a interpellé à plusieurs reprises les autorités locales. Les habitants de Larzalla, un quartier autrefois chic à la Colonne après L'Olympia, dans la ville d'Annaba ne peuvent plus contenir leur impatience. Ils viennent en effet, d'exprimer leur ras-le-bol face aux désagréments qu'ils endurent, depuis près de 20 ans par rapport aux commerçants qui s'installent dans l'impunité jusqu'à l'entrée des immeubles, des cafés, voire même des magasins faisant ainsi déborder l'étendue du marché qui semble être légalisé dans le temps. Le comité du quartier a interpellé à plusieurs reprises les autorités locales, essentiellement l'APC, dans l'espoir qu'il soit mis fin à cette cacophonie quotidienne qui indispose les habitants. La solidarité de tous aurait été incontestable car l'énervement explosif est celui de tous les usagers. Notamment quand ils restent «exagérément bloqués» . A l'approche de la saison estivale, et en cet endroit même, c'est particulièrement la loi des plus «cuirassés» qui est de mise. Du vendeur de pastèques qui a jeté son dévolu sur le trottoir, au chauffeur de bus dont les klaxons claironnent sans arrêt jusqu'au vendeur de poissons, qui prend le soin de laisser bronzer sa sardine sur un étalage défectueux. Sans oublier également le gardien qui impose son diktat, en s'autoproclamant gardien de voitures et se fait payer le moindre stop. Pas moyen de faire marche arrière pour échapper à ce guet-apens et encore faire la fine bouche. Paye et tais-toi ! La police, symbole dissuasif de l'autorité publique, fait rarement son apparition, au moins pour dégager la circulation. C'est à partir de ces menaçantes et sinistres injonctions que, conviés ou non, nombreux auront été ceux qui se seraient associés pour crier en choeur leurs protestations. Mais, seront-ils jamais entendus puisque larzalla n'est qu'un échantillon où règne l'anarchie à l'instar des autres quartiers de la ville d'Annaba. Comme Oued Forcha, la Place d'Armes, El Saf-Saf et la liste est longue.