L'université est dans ce sens sollicitée pour adapter son enseignement et sa formation aux besoins du pays. Redynamiser et conjuguer tous les efforts pour une meilleure prise en charge des différentes préoccupations liées au processus de développement, faire connaître les travaux de recherche menés à l'université sur les préoccupations locales et nationales, permettre aux laboratoires de recherches de l'université de présenter leur savoir- faire dans différents domaines, permettre aux collectivités locales et aux entreprises de présenter leurs préoccupations en matière de développement de problèmes techniques et spécifiques, ainsi que de faire savoir ce qui est attendu de l'université en matière de profil ou cycle de formation les intéressant et enfin encourager le partenariat université-collectivités locales-entreprises, tels sont les principaux objectifs assignés aux journées d'étude ouverte hier, à l'université de Béjaïa. Organisé par l'université de Béjaïa, avec une collaboration et une implication accrue, et la wilaya, ces deux journées d'étude ont été une opportunité aux participants de répondre aux questions portant sur les voies et moyens de rendre réel ce partenariat entre les trois institutions (université-collectivités locales-entreprises). S'agissant de la formation de l'homme, l'université est dans ce sens sollicitée pour adapter son enseignement et sa formation aux besoins du pays. Il faut former l'homme pour produire des richesses et non pour demander de l'emploi, telle est en substance l'idée la plus partagée par les différents intervenants dont le P-DG de Saidal, A. Aoun, le professeur Chitour, A. Boumessila P-DG de l'EP Béjaïa et bien d'autres participants à ces journées qui se poursuivent aujourd'hui encore. Quatre conventions ont été déjà signées à l'issue de la journée d'hier, entre l'université de Béjaïa et le groupe Saidal, Cevital, EP Béjaïa et l'Enpc Sétif lesquelles conventions lient désormais ces partenaires afin que l'université puisse bénéficier des moyens de ces entreprises pour une formation et une recherche répondant à leurs besoins. C'est en quelque sorte un cadre qui doit répondre aux préoccupations des entreprises. Lors de la signature des conventions, le professeur Djoudi Merabet, recteur de l'université, a insisté sur la mise en place d'un groupe mixte entre l'université et chacune des entreprises signataires pour identifier les différentes préoccupations sur le plan de la formation et de la recherche scientifique. Il précisera, par ailleurs, que «nous allons définir les profils de formation conformément aux nouveaux dispositifs licence, master, doctorat (LMD), ainsi que l'ouverture de nouveaux métiers.» Deux ateliers ont été installés à l'effet de réfléchir sur la recherche et développement université-collectivités locales-entreprises. Cela parallèlement à la poursuite des conférences plénières. A noter enfin la création d'un club de partenariat qui aura pour charge de mener une recherche approfondie sur le partenariat en marche entre l'université, les collectivités locales et les entreprises.