Améliorer le niveau de vie des Algériens. Pas moins de 439.000 postes d'emploi seront créés cette année, dans le cadre des formules destinées aux jeunes promoteurs. «Cela en dépit des 460.000 postes de travail qui ont été créés l'année précédente dans le même cadre», ajoute le ministre de la Solidarité et de l'Emploi, M.Ould Abbès, lors de la célébration de la Journée internationale de la famille placée cette année sous le thème «Microcrédit pour la famille productive». Le ministre a également expliqué que son secteur a bénéficié d'une enveloppe de 95 milliards de dinars pour le prochain quinquennal, ce qui va lui permettre d'initier des projets qui vont aider à assainir le secteur du social. Il est, en effet, important d'injecter des sommes d'argent dans ce secteur afin d'améliorer le niveau de vie des Algériens. «Grâce à la mobilisation de 25 milliards de dollars entre 1999 et 2004 pour notre secteur, le peuple algérien a pu bénéficier d'une vie sociale et économique meilleure, notamment en ce qui concerne le chômage qui a baissé de 23,7% en 2002 à 13% en 2004», explique Ould Abbès. Toutefois, l'Etat ne peut faire cavalier seul pour assainir ce secteur, la société civile doit constituer, estime le ministre, la «force de frappe du gouvernement». Ainsi, il profitera de cette occasion, qui a vu la participation de plusieurs associations, pour lancer un appel en direction de ces «relais» afin appuyer le projet du président à savoir l'amnistie générale. «Il faut savoir que l'amnistie n'est pas un slogan à scander mais c'est un projet de société qui permettra à nos enfants de vivre dans la stabilité la plus totale», dit-il. La ministre chargée de la Famille et de la Condition féminine, présente à cette manifestation, a également appuyé son allocution sur la réconciliation nationale et l'amnistie générale, cheval de bataille du président de la République. «Sans cette réconciliation, notre pays n'arrivera pas à concrétiser un développement durable», estime-t-elle. Elle a, par ailleurs, insisté sur l'importance de la promotion du microcrédit, notamment à travers les différents programmes, à savoir l'Ansej, la Cnac et l'Angem. «Il y a différentes formules d'investissement destinées aux familles dont celui de l'Agence nationale de gestion du microcrédit», explique le ministre. Il faut noter que depuis la promulgation du décret présidentiel relatif au dispositif du microcrédit en janvier 2004, 30 crédits ont été octroyés à des jeunes promoteurs. Quant au ministre de la Formation professionnelle, il a axé son allocution sur le rôle de la femme dans le développement de l'économie du pays. Ainsi, la population algérienne est composé de 52% de femmes «ce potentiel doit être productif», dira-t-il. Pour ce faire, une lutte contre l'analphabétisme de la femme a été menée par ce secteur, notamment à travers l'initiation d'un projet de formation dont ont bénéficié 25.000 femmes au foyer.