Cette journée a rassemblé 100 médecins des 2 secteurs privé et public. L'Association des médecins spécialistes de Aïn Defla (Amsad), créée en 2003, a organisé sa 2e journée médico-chirurgicale jeudi dernier au siège de l'APW avec la collaboration de la DSP, la première ayant eu lieu à la même époque l'année dernière. Cette journée a rassemblé 100 médecins des 2 secteurs privé et public ainsi que cadres et techniciens du secteur de la santé. Après avoir débattu l'année dernière des attitudes à tenir face au diabète juvénile et celui de l'adulte, cette année, elle récidive par une journée d'échanges et de formation par la présence d'éminents spécialistes du corps médical algérien tel que le Pr Amar Khodja du CHU Mustapha avec un thème sur «Les gestes qui sauvent» face à l'urgence qu'il s'agisse de l'accidenté, du brûlé ou de la réanimation du nouveau-né ou encore des éruptions cutanées subites. Pas moins de 5 interventions ont été suivies avec attention par la nombreuse assistance qui a rempli la salle de réunion de l'APW de Aïn Defla. Lors des débats animés par les différents intervenants, nombreux ont insisté sur la nécessité des moyens et équipements à mettre en oeuvre, pour faire face à ces situations où les temps d'action sont à compter en secondes pour sauver des vies humaines. Le directeur de l'exécutif de la wilaya en compagnie du P/APW qui a présidé l'ouverture, s'il a reconnu la nécessité de ces moyens, «qui (dit-il) existent» ajoutera que «c'est aussi et surtout une question de comportement, de formation des uns et des autres, un travail de cohésion et d'équipe». S'agissant des moyens matériels, il a relevé à titre d'exemple que «ces moyens parfois sont utilisés à d'autres fins tel le cas des ambulances : il faut maximaliser, rentabiliser ce qui existe». A noter qu'en marge de cette journée, 2 «cas» historiques ont été démontrés par les grands panneaux d'affichage : le premier, la découverte d'un kyste hydatique au niveau d'un genou, photographié en péropération (pendant) ce qui du point de vue de la localisation constitue une première. Le second cas, enregistré par une autre équipe de jeunes médecins est celui de la découverte d'un foyer de lèpre à Sidi Bakhti dans la wilaya de Tiaret, la lèpre étant cataloguée par le corps médical comme la maladie de la grande misère. Une note optimiste cependant, c'est l'intérêt des grands laboratoires qui de plus en plus participent au sponsoring de ces journées puisque ce jeudi, ils étaient pas moins de 15 dont 2 organismes représentés par leurs délégués médicaux qui ont fait connaître à ce public les médicaments de dernière génération sur le marché national et international. Selon le président de l'Amsad, l'association fera de cette journée une tradition annuelle et projette d'organiser une journée régionale, voire nationale à Aïn Defla. Elle vient aussi d'éditer le n°1 d'une revue trimestrielle La Pratique médicale, le n°0 ayant déjà paru, dans le cadre de la formation continue, une revue qui se veut un espace de communication spécialisée pour le corps médical où chacun pourra intervenir et faire part de ses observations, de ses recherches et de ses découvertes.