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Le baril complique la mission de Tebboune
LES PRIX DU PETROLE VEGÈTENT SOUS LA BARRE DES 50 DOLLARS
Publié dans L'Expression le 17 - 06 - 2017

L'alerte lancée par le chef de l'Etat au gouvernement pour qu'il mette en oeuvre la stratégie nécessaire pour faire face à«la crise des cours de l'or noir» vire à la vigilance orange.
Cela ne sera pas du gâteau. Le processus de sortie de la dépendance au pétrole, aux exportations d'hydrocarbures ne ressemble pas à un long fleuve tranquille. Le terrain est essentiellement miné par la dégringolade des prix qui fausse les calculs du gouvernement. Notamment en ce qui concerne la loi de finances qui a été confectionnée sur la base d'un baril à 50 dollars. La transition vers un nouveau modèle de croissance économique est du coup fragilisé par cette conjoncture pétrolière défavorable. L'alerte lancée par le chef de l'Etat au gouvernement, lors du dernier Conseil des ministres qui s'est tenu mercredi dernier, pour qu'il mette en oeuvre la stratégie nécessaire pour faire face à «la crise des cours de l'or noir» vire à la vigilance orange. Leur niveau actuel peut mettre en danger les équilibres financiers.
Les prix du pétrole même s'ils ont réagi continuent à végéter sous la barre des 50 dollars. Ils restent pratiquement à leur niveau le plus bas depuis six semaines. Hier vers 11h00 à Alger, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 47,26 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres. Une hausse de 34 cents par rapport à la clôture de jeudi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» (WTI) pour le contrat de juillet qui a réussi à grignoter 19 cents se négociait à 44,65 dollars. Cela n'est pas fait pour arranger les affaires du Premier ministre dont la priorité est de remporter cette mère des batailles: l'indépendance par rapport au gaz et au pétrole. Ce qu'aucun de ses prédécesseurs n'est arrivé à faire. Pour sans doute avoir minimisé l'effet dévastateur de la dégringolade des prix et sa durée surtout. «Nous avons fait nos calculs, étudié les scénarios les plus pessimistes et toutes les hypothèses, y compris si le pétrole descend à 70 dollars», avait déclaré Abdelmalek Sellal lors du discours d'ouverture qu'il avait prononcé le 18 septembre 2014 à l'occasion de la tenue de la 17e tripartite.
«L'Algérie pourra compter sur ses recettes pétrolières pour amorcer son décollage économique, aidée par une production d'hydrocarbures, en hausse à partir de 2015, avec la mise en exploitation de plusieurs nouveaux gisements», avait ajouté l'ex-Premier ministre. Le baril de pétrole était à plus de 97 dollars à Londres. Certes l'économie nationale a fait preuve d'une certaine robustesse reconnue par les institutions financières internationale, Banque mondiale et FMI. Les mesures prises pour réduire la facture des importations, la promotion de la production nationale, l'opération d'emprunt obligataire, la bancarisation de l'argent de l'informel...ont certes servi de pare-feu. La chute des recettes pétrolières n'a pu cependant éviter la disparition du fameux Fonds de régulation des recettes ou le rétrécissement des réserves de changes qui se situent à peine au-dessus des 100 milliards de dollars après avoir culminé à près de 200 milliards de dollars. Cela risque d'être insuffisant devant la férocité de cette crise. Le président de la République a d'ailleurs appelé à mailler davantage la Toile. Abdelaziz Bouteflika qui a exclu le recours à l'endettement extérieur a fait de la justice sociale un axe majeur de son programme dans un contexte financier difficile. L'amélioration du cadre de vie, par l'offre du logement, l'accès aux énergies et à l'eau et la préservation de l'environnement, figurent parmi les principaux objectifs qu'il a fixés au gouvernement. Les cours de l'or ne sont pas disposés à lui faciliter la tâche. «Les prix du pétrole se sont approchés de l'abîme...», a jugé Lukman Otunuga, analyste chez Fxtm après la hausse inattendue des réserves d'essence. Selon les données du département américain de l'Energie (DoE) arrêtées au 9 juin, elles s'inscrivent en hausse de 2,1 millions de barils. Oseront-ils le grand saut? «Il est possible qu'on reste à ce niveau le temps d'évaluer ce que va donner le contrôle de la production promis par l'Opep», estime Gene McGillian de Tradition Energy. Incontestablement le baril tient en haleine Abdelmadjid Tebboune.


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