Les travaux de réfection du réseau d'assainissement dans la ville de Sidi Aïch sont, certes, nécessaires, mais le retard accusé commence manifestement à gêner. L'entreprise chargée de l'exécution a largement dépassé les délais. Prévus sur une période de six mois, ces travaux ne sont pas près de s'achever et les dégâts causés à la chaussée du boulevard du 1er-Novembre ne sont pas réparés, et lorsqu'ils le sont, c'est d'une façon qui laisse beaucoup à désirer. La non-disponibilité des canalisations, l'opposition de particuliers à la réalisation d'une bretelle et enfin la non-délimitation définitive de certaines aires concernées par le nouveau réseau sont l'essentiel des raisons invoquées pour expliquer la situation. Ville commerciale par excellence, la ville de Sidi Aïch perd de plus en plus ce caractère qui a fait sa réputation dans tout le pays. Le marché est pratiquement réduit à néant pour une stratégie de gestion dont les tenants et les aboutissants sont difficiles à cerner. Demandez à n'importe quel citoyen de la région, vous verrez la réponse qu'il vous donnera : «Que reste-t-il du marché?» Voilà l'impression qui se dégage au vu de la situation.