Vingt-quatre heures après avoir décidé la fermeture de la chaîne KBC, le groupe El Khabar décide de faire son mea-culpa et revenir sur sa décision de fermer la télévision. Pourquoi la direction d'El Khabar est revenue sur sa décision. En réalité, la décision a été révisée suite à une sollicitation d'un homme influent qui a demandé que le groupe revienne sur sa décision afin de donner une image positive du paysage audiovisuel algérien. La proposition de changer de nom de la chaîne et de relancer le projet de la télévision a été initié par un connaisseur du domaine qui a proposé son aide au groupe El Khabar afin de relancer la chaîne. C'est ainsi que le président du conseil d'administration du Groupe de presse El Khabar, Smati Zahreddine, a annoncé son intention de transformer la chaîne généraliste en chaîne d'information un peu comme la chaîne Ennahar TV et Echourouk News. C'est un redéploiement qui correspond le mieux au groupe El Khabar qui a réussi à produire un journal d'information de qualité et qui a échoué à concevoir une télévision de qualité. Faire de la chaîne la meilleure du paysage audiovisuel algérien. Zahreddine Smati a souhaité prendre son temps afin de revoir le projet et installer une équipe importante pour prendre en main la chaîne qui a échoué dans sa stratégie et sa vision. La fin de la gestion de Ali Djerri engage un nouveau processus pour réglementer la création de la chaîne et redémarrer la télévision. Le responsable du Groupe El Khabar, très «optimiste» pour l'avenir du secteur audiovisuel en Algérie, a plaidé pour un paysage audiovisuel de qualité, de nature à honorer l'image du pays et dans lequel le groupe El Khabar doit jouer un «rôle important» vu le capital expérience qu'il cumule depuis plus d'un quart de siècle. Reste à savoir comment la chaîne El Khabar TV sera relancée. Elle dispose déjà de siège et de studios, ce qui lui a facilité la reprise. Avec le retour de la publicité pour El Khabar cela va booster le financement de la section audiovisuelle. Mais le plus grand problème reste la gestion et le projet en question. Va-t-on produire une chaîne à l'image du journal quand la majorité des journalistes ne sont pas formés dans la même boîte? La grande difficulté de KBC c'était d'essayer de faire une télévision différente des autres et par la même occasion de différencier de ce que faisaient Ennahar TV et Echourouk News. Seulement voilà, la société qui regarde la télévision n'est pas la même que celle qui lit le journal. Et on peut se retrouver avec un modèle différent de ce que nous avons déjà entrepris. [email protected]