Mouloud Mammeri (1917-1989) Des rencontres littéraires, projections de films, spectacles de théâtre, des colloques scientifiques et déclamations poétiques font partie du programme. Une caravane littéraire en hommage à l'écrivain et anthropologue Mouloud Mammeri (1917-1989), prévue du 8 au 24 juillet, fera escale dans trois villes d'Algérie à l'occasion de la célébration du centenaire de la naissance du linguiste et un des pionniers de la littérature algérienne d'expression française. Organisée par le Haut Commissariat à l'amazighité (HCA), en partenariat avec le ministère de la Culture, la manifestation qui fera escale à Boumerdès, Jijel et Annaba vise à vulgariser et à «ressusciter l'oeuvre de la figure emblématique de la défense de la culture amazighe à laquelle il a consacré une partie de sa vie pour la recherche anthropologique et linguistique». Des rencontres-débats et des tables rondes consacrées à l'oeuvre mammerienne sont au programme de cette manifestation, ponctuée par des récitals poétiques et des lectures multilingues de textes choisis de l'auteur de «La colline oubliée». Des ateliers de traduction, de lecture et de conte destinés aux enfants seront également animés par des cadres du HCA qui a mobilisé deux bibliobus pour cette occasion. Parallèlement au programme littéraire, la manifestation sera marquée par la représentation de «Le foehn», pièce de théâtre de Mouloud Mammeri écrite en 1957 et montée dernièrement par le Théâtre Kateb-Yacine de Tizi Ouzou. La projection du film documentaire «Dda L'Mouloud» de Ali Mouzaoui, consacré à l'oeuvre et à la vie de Mouloud Mammeri, fait partie du programme de cet évènement qui prévoit des dons de livres sur la culture et langue amazighes au profit de bibliothèques de lecture publique. Des rencontres littéraires, projections de films, spectacles de théâtre, des colloques scientifiques et déclamations poétiques font partie du programme de la célébration du centenaire de la naissance de Mouloud Mammeri, étalé sur toute l'année 2017. Né le 28 décembre 1917 à Taourirt Mimoun (Tizi Ouzou), Mouloud Mammeri est considéré comme l'un des écrivains les plus illustres de la littérature algérienne francophone. Il a publié plusieurs oeuvres notamment «La Colline oubliée», son premier roman paru en 1952, «Le Sommeil du juste» et «L'opium et le bâton», autre roman chef-d'oeuvre sur la Guerre de libération publié en 1965 et adapté au cinéma. Auteur du premier livre sur la grammaire de langue amazighe, Mouloud Mammeri a écrit également des pièces de théâtre notamment «Le Foehn» sur la bataille d'Alger (1957), mise en scène par Jean-Marie Boeglin et déroulée pour la première fois en 1967 sur planches du Théâtre national algérien (TNA) et «La Cité du soleil» écrite en 1987, montée et présentée dernièrement à Bejaïa. Festival «Mawassem» du cinéma arabe» en France Trois films algériens au programme Un film documentaire et deux courts métrages sont au programme du 3e Festival «Mawassem du cinéma arabe» qui se tient à Paris jusqu'au 2 juillet, a-t-on appris auprès des organisateurs. Inauguré jeudi, ce festival accueille neuf longs métrages de fiction, deux documentaires et un programme de courts métrages. Le long métrage documentaire «Hizam», dernière production de Hamid Benamra, est au programme de la manifestation avec «Oum Kalthoum, la voix du Caire», du Français Xavier Villetard. Sorti en 2016, «Hizam», aborde le thème de la féminité et du rapport au corps de la femme, ainsi que le regard porté, en France, sur les cultures maghrébines et orientales. Ce film est le fruit de 16 années de tournage durant lesquelles le réalisateur a suivi la danseuse et chorégraphe algérienne Assia Guemra pendant ses cours de danse et ses spectacles. «Hizam» avait été présenté pour la première fois au Festival international du film du Caire en novembre dernier avant de participer à la compétition du Festival du cinéma méditerranéen de Tetouan (Maroc). Dans le programme court métrage, le festival Mawassem prévoit également la projection de «Je te promets» de Mohamed Yargui et «Si Oran m'était contée» coréalisé par Mohamed Filali et Ibrahim Naoufel qui seront présentés en même temps que «Et demain nous mangerons dans toutes sortes d'assiettes de porcelaine» de la Palestinienne Larissa Sansour, ou encore «En blanc» de la Libanaise Dania Bdeir. Le festival a également programmé les longs métrages de fiction «Mawlana» de l'Egyptien Magdi Ahmed Ali, «3000 nuits» de la Palestinienne Mai Masri, ou encore «Headbang Lullaby» du Marocain Hicham Lasri.