Plus de 560 meurtres de civils au cours d'attaques ont été commis par les groupes armés en Centrafrique entre 2014 et 2017, a révélé mercredi un rapport de l'ONG internationale Human Rights Watch (HRW). "Les meurtres de civils, les agressions sexuelles et la destruction de villages ont été au coeur des tactiques de combat des forces de la Séléka et anti-balaka", dénonce le rapport, qui documente les "crimes de guerre et les crimes contre l'humanité" commis par l'ex-coalition rebelle de la Séléka et les milices anti-balaka. Ce rapport, qui a été présenté à l'ouverture de la Cour Pénale Spéciale (CPS) à Bangui, et qui "vise à promouvoir le devoir de rendre des comptes là où le meurtre sans conséquence a été la norme", décrit -témoignages à l'appui - les meurtres commis entre la fin de l'année 2014 et avril 2017 dans les régions centrales de la Centrafrique.