Déjà forte, d'une expérience démocratique plus qu'appréciable, en sus des chantiers nouvellement lancés et soutenus par un programme présidentiel fort alléchant, d'une enveloppe budgétaire de 50 milliards de dollars, l'avenir en Algérie est de plus en plus vu sous les meilleurs auspices. En témoigne les assurances de «Ducroire» organisme belge d'assurance des exportations, qui revoit à la baisse ses primes d'assurance du risque politique lié aux crédits à l'exportation à moyen et long terme (plus d'un an) pour l'Algérie. Certainement encouragé par des indices qui plaident en faveur d'un développement et stabilité macroéconomiques du pays, il fait passer ainsi ce dernier de la catégorie 4 à la catégorie 3 sur les 7 que compte l'échelle de notation de l'organisme qui a pour mission de protéger ses clients contre les risques liés aux transactions internationales dans le monde entier. Il est certain qu'avec l'attitude actuelle de l'Algérie à diversifier son partenariat, à laquelle s'adjoint la nouvelle politique européenne de voisinage avec les pays de la rive sud de la Méditerranée, l'Europe, grâce à des instruments d'observation tels que le «Ducroire», ne peut que fatalement revisiter ses relations avec l'Algérie. Une approche également partagée par les Etats-Unis qui voient, notamment à travers l'option GMO (projet Grand Moyen-Orient) plus que d'un bon oeil l'avancée politique et démocratique en Algérie. De quoi donner naissance à une saine émulation internationale à même de bannir définitivement l'impasse faite jusque-là sur notre pays. Cette notation intervient ainsi à la veille de la participation de 44 entreprises belges à la 38e Foire internationale d'Alger et la visite d'une mission économique multisectorielle de la Wallonie (le commerce extérieur étant fédéralisé en Belgique) elle intervient également après un important ballet économique conduit par le Prince Phillipe, et comprenant toute une délégation d'hommes d'affaires belges. Un exemple qui dénote que les fausses appréhensions qui existaient d'un côté comme de l'autre, laissent de plus en plus place à une appréhension sereine de la donne «Algérie». Cette notation intervient donc à la veille de la Foire internationale d'Alger qui demeure aux yeux des observateurs un véritable indicateur de l'économie nationale dont elle fait office de vitrine. Cet important rendez-vous économique et commercial sera animé cette année sous le signe : modernisation et compétitivité. Y participeront 44 entreprises belges aux côtés desquelles l'on annonce la participation du Maroc, pays frère absent de cette manifestation depuis près de vingt ans. Il y occupera 1000 m². Ce dernier rejoindra 39 pays arabes et étrangers. Alors que trois nouveaux pays vont également rejoindre le lot des exposants dont l'Autriche et le Chili. L'Argentine et le Benelux seront par contre absents. 108 entreprises nationales seront quant à elles présentes aux côtés de 243 entreprises privées. 32 exposants indépendants, et 20 artisans, soit 1 600 entreprises au total. En termes d'occupation d'espace, la France se taille la part du lion avec 6 400 m², et 237 entreprises exposantes, suivie de l'Allemagne avec 2884 m² et 227 entreprises. L'Italie et l'Espagne sont également présentes en force avec respectivement 227 et 66 entreprises.