A l'occasion de la célébration de la Nuit du Destin, le doyen de la presse arabophone An-Nasr a, dans une grande joie, organisé une fête artistique et culturelle hautement appréciée par la population constantinoise qui n'a pas vécu ce genre de soirées ramadanesques depuis bien longtemps. Donc, le Palais de la culture Malek-Haddad a vibré sous les chants des Aïssaoua, du malouf constantinois, du chant chaoui et sahraoui et du chaâbi jusqu'à une heure tardive de la nuit. Cette grande soirée, placée sous le haut patronage de M. le Président de la République, M.Abdelaziz Bouteflika et le wali de Constantine, a connu un grand succès. Un service d'ordre impeccable et une organisation parfaite ont caractérisé cette veillée. L'assistance était composée des autorités locales et militaires, des directeurs organes de presse dont M.Ahmed Fattani, DG de L'Expression, de députés, de membres du Sénat et des familles constantinoises. Au cours de cette soirée, sponsorisée par 47 entreprises publiques et privées, 264 enfants démunis, orphelins et victimes du terrorisme ont été circoncis. Ces bambins, venus de Constantine, de Khenchela et d'autres wilayas limitrophes, étaient vêtus de tenues traditionnelles confectionnées pour la circonstance. La joie était visible sur leur visage. L'opération de circoncision a été prise en charge par le CHU de Constantine et par la clinique privée El-Mehdi. Il est à noter, en outre, que plusieurs orphelinats, pouponnières et le centre des personnes âgées implantés à Constantine ont eu des dons en tenues vestimentaires, couvertures et aides financières émanant d'âmes charitables. Dans ce contexte et au début de la veillée, un vibrant hommage a été rendu par toute l'assistance aux victimes des inondations du 10 novembre dernier particulièrement à ceux de Bab El-Oued. A signaler encore q'une pléiade d'artistes a participé à l'animation de cette nuit dont Zine-Eddine Bouchaâla, Salim Fergani, Mahboub de Oued-Souf, Catchou, Abdou Driassa et Fouad Ouamane. Ce geste hautement humanitaire a été initié par le directeur du journal An-Nasr, M.Larbi Ounoughi, un homme de métier, connu pour ses écrits. Un homme aux grandes qualités et compétences dont le parcours dans le domaine de la presse est inestimable. C'est grâce à lui que le journal An-Nasr a échappé à une faillite certaine. Il a su redresser le journal et le remettre sur les rails. Son geste d'hier, restera gravé dans les mémoires.