Plus d'une vingtaine d'animateurs associatifs ont pris part à cette formation, articulée autour de l'insertion socioprofessionnelle des jeunes. Alors que certains jeunes préfèrent les plaisirs de la grande bleue, d'autres se penchent sur la formation qui porte sur des sujets intimement liés à la jeunesse et par ricochet à l'insertion de celle-ci dans la monde du travail, de la lutte et de la société en général. C'est le cas de l'Association projets pour l'emploi Maghreb d'Akfadou. Cette jeune association ne cesse de briller par des initiatives qui n'ont de valeur que d'illustrer tout l'intérêt que requiert la formation des jeunes, notamment ceux impliqués dans les cadres associatifs au niveau de la wilaya de Béjaïa. Depuis le lancement du projet «Jeunesse et avenir», au mois de décembre dernier, un projet qui s'inscrit dans la perspective de création d'un observatoire de la Jeunesse dans la wilaya de Béjaïa, l'association multiplie ses activités et impulse une dynamique pour la wilaya de Béjaïa. Après les échanges culturels et les campagnes de sensibilisation, un séminaire de formation est retenu en ce mois de juillet. En partenariat avec la fondation allemande Konrad Adenauer Stiftung, l'agence de communication Comèt Info avec le soutien de l'APC d'Akfadou, l'Association Projets pour Emploi Maghreb s'est intéressée à la formation avec pour objet central l'insertion socioprofessionnelle des jeunes. Plus d'une vingtaine d'animateurs associatifs ont pris part à cette formation et ont débattu avec la formatrice Louisa Galleze, experte en questions de mouvements associatifs, les questions ayant trait aux dispositifs d' insertion socioprofessionnelle des jeunes dans différents secteurs offrant des opportunités, ont été abordés tout comme l'historique de l'insertion et du travail et les dispositifs d'insertion en Algérie. Les participants ont longtemps débattu avec la formatrice des obstacles et des problèmes colossaux que rencontrent les jeunes dans leur volonté de s'insérer dans différents secteurs de l'emploi. Le taux de chômage s'établissant officiellement à 10.5%, «la politique d'insertion doit être revue pour donner toute ses chances à cette frange de la population de s'insérer dans le marché du travail», a-t-on constaté. Dans la foulée, les techniques et les méthodes à suivre dans les entretiens ont été développés par l'ensemble des présents, le but étant de former les jeunes à mieux passer leurs entretiens d'embauche. En conclusion, Louisa Galleze a insisté sur le fait que les formations que l'université algérienne propose aux jeunes ne concordent pas avec les besoins du marché du travail et que les diplômés d'une matière précise ne sont pas sur une même échelle de valeur, d'autres critères entrant en jeu, mais les politiques de formation des jeunes dans notre pays ont ignoré, celles notamment de la communication, des capacités de s'intégrer dans le monde du travail et surtout l'esprit et la vocation de travailler en groupe. «L'Association projets pour l'emploi Maghreb reste consciente de ces enjeux. C'est pourquoi nous interpellons et invitons la société, les pouvoir publics à débattre plus sur ces questions afin de vite remédier aux insuffisances constatées», conclut Mohand Haddadou, président de l'association. A noter que les membres de l'association se rendra à Tigzirt dans 10 jours afin de conclure les échanges culturels des deux régions, faisant suite aux activités, initiées durant le mois sacré du Ramadhan à Akfadou, dans le même cadre.