La plage de Chétaïbi Il promet de trouver un terrain d'entente avec les propriétaires terriens expropriés C'est là le premier engagement du nouveau commis de l'Etat, pour relancer CentSchbook BT l'aménagement de la ZET (zone d'extension touristique) de Chétaïbi, qui affiche un retard considérable. C'est ce qui a été retenu, hier, lors, de la première visite d'inspection de Mohamed Salamani à la commune de Chétaïbi. La raison du retard du projet est liée à un problème d'indemnisation des propriétaires de terrains, qui jugent, selon les explications fournies au chef de l'exécutif, insuffisant le montant proposé au titre du dédommagement de l'expropriation. Situation à laquelle, le nouveau wali a promis, voire s'est engagé à trouver un terrain d'entente avec les propriétaires concernés dans le but de mettre sur les rails le projet dans les plus brefs délais. Rappelons que, relevant d'un programme sectoriel, faisant partie d'une opération centralisée ciblant trois wilayas, à savoir Annaba, Chlef et Aïn Témouchent, ce projet lancé en 2014, une fois relancé et concrètement réalisé est appelé à booster le secteur du tourisme dans cette commune, où tous les atouts sont disponibles pour en faire une destination touristique par excellence. Distante de 70 kilomètres du chef-lieu de la wilaya de Annaba, la ZET de Chétaïbi s'étale sur une superficie de 328 hectares, elle devra assurer à court terme diverses infrastructures touristiques d'une capacité d'accueil de 1 254 lits pouvant créer 934 emplois, un centre de thalassothérapie et un aquaparc entre autres. Un projet qui sera renforcé par 220 chalets, que comptera le village touristique d'Oued Laghnem. D'un montant de deux milliards de dinars, ce projet qui entrera en service à la prochaine saison estivale, selon les engagements de la promotrice en charge du projet, sera construit selon les normes internationales. Dans le périple de sa visite, Mohamed Salamani a visité la maison de jeunes Khodja-Salah, reconvertie en auberge de jeunesse d'une capacité de 50 lits. Un autre projet qui s'inscrit dans le futur, car notons-le, l'infrastructure devra subir l'année prochaine une vaste opération d'aménagement, en vue d'accueillir en août prochain des colons. Rappelons que la ZET de Chetaïbi fait partie des 15 ZET réparties à travers huit wilayas, programmées pour faire l'objet d'opérations d'aménagement. Un aménagement qui traîne depuis 2014, mais également depuis 2005, à savoir depuis la désignation de cette ZET qui peine à rallier le peloton du secteur du tourisme à Annaba comme à travers plusieurs wilayas du pays, où le tourisme est en marge du développement touristique international. Pour hisser la commune de Chétaïbi au niveau d'une destination touristique, il est impératif de remédier aux problèmes cruciaux la caractérisant, l'alimentation en eau potable notamment. Car, on ne peut prétendre à une politique du tourisme, avec des secteurs boiteux, tel le cas de l'alimentation en eau potable, où, l'ADE (Algérienne des eaux) à Annaba, est en marge de ses semblables dans d'autres wilayas. A Annaba, la situation est de plus en plus insoutenable, les coupures d'eau fréquentes, la prolifération des points noirs, occasionnant les pertes de millions de mètres cubes d'eau, entre autres inconvénients, renseignent sur la situation de l'ADE à Annaba. Chétaïbi est un exemple vivant de ce secteur boiteux, où, les travaux de forage à Aïn Abdallah enregistrent un retard crucial. Situation suscitant un grincement chez le nouveau wali de Annaba, qui a refusé l'inauguration de cette station dont le débit est de 20l/seconde. Un projet qui ne peut être, achevé qu'avec la réalisation d'une conduite d'adduction sur 8800 ml entre le forage et la station Azla. Cette dernière en cours de travaux pour un délai maximum de 58 jours. Par ailleurs, il est fait état de l'achèvement des travaux de rénovation des conduites à partir du réservoir de Bouchelben par l'Onidri, en charge du projet. Jusqu'à la mise sous presse, ont été posés 27 km de conduites sur 400 ml en Pehd DN 400 mm, dont les essais et la mise en service devraient être, pour la fin du mois en cours. Signalons que les populations sont alimentées en eau potable un jour sur deux pendant 2 heures. Un désagrément qui contraint les populations à recourir à l'achat de citernes d'eau pour satisfaire leurs besoins en liquide précieux, notamment en cette période des grandes chaleurs. En somme, le seul satisfecit de cette visite d'inspection, pour Salamani Mohamed, fut l'avancement à plus de 50%, du projet de construction de 140 logements LPL à Zaouïa. Un constat reflétant la fermeté de Abdelkrim Benchadi, directeur de l'Opgi de Annaba, dont la rigueur et le suivi sont la devise de sa direction. Pour l'heure, le nouveau locataire du siège de la wilaya a tâté le pouls du développement local à Annaba, qui, depuis le départ de Youcef Chorfa, a vu la léthargie reprendre le dessus. Le nouveau wali pourra-t-il redresser la barre de cette wilaya en stand-by?