«L'écriture nous apprend à nous dépasser, à découvrir un potentiel enfoui en nous-mêmes», dira M. Ghoul. Observons en ces temps mêmes, la tige d'une épée se balançant dans les airs, de gauche comme de droite, au rythme d'une brise printanière sans subir, ce faisant, la moindre rupture brutale. Quelle est donc la force de cette tige, lui permettant en tant que structure de se mesurer, mieux de faire face sans se briser ni se plier devant le sacré souffleur? C'est à partir d'une telle problématique et parce qu'il est spécialiste en la matière que le ministre des Travaux publics, M.Amar Ghoul, a abouti à la perfection de son ouvrage intitulé La mécanique de la rupture. Ce livre paru aux éditions La Casbah et dont la présentation a eu lieu ce jeudi à la Bibliothèque nationale d'El Hamma, en présence de l'auteur lui-même et des cadres du département qu'il dirige, de ses collègues au gouvernement, des parlementaires des deux chambres et d'un parterre de journalistes et d'hommes de culture, étale dans son contenu la théorie de la «science des défauts». Il se veut, indique-t-on, un outil performant et indispensable dans la prévision, la prévention et la protection des structures contre la propagation brutale des défauts pouvant être induits lors de l'élaboration des matériaux ou générés par le chargement de la structure. «La mécanique de la rupture procure ainsi des méthodes de calcul et d'analyse permettant l'optimisation de la conception et le design des structures en prenant en considération les aspects: suivi, fiabilité et économie», souligne-t-on, entre autres, dans le résumé de l'ouvrage écrit par M.Ghoul. Lors de la cérémonie conviviale de jeudi dernier, animée par le directeur de la Bibliothèque nationale Amine Zaoui, personnalité intellectuelle reconnue par ses pairs, celui-ci a donné la parole à une multitude d'intervenants qui ont tenté de faire dans la description de l'ouvrage La mécanique de la rupture en mettant en évidence et la méthodologie du style et son caractère indéniablement scientifique. Et c'est ainsi qu'on a entendu dire par M.Hamid Temmar, ministre de la Participation et de la Promotion de l'investissement que le livre de Ghoul est «un élément d'investissement au profit notamment des étudiants en postgraduation». Deux professeurs éminents nous dit-on, de l'Usthb ont aussi intervenu, et il s'agit des Drs Toufik Boukharouba, conseiller en sciences et technologie et de son collègue Ahcène Bouabdellah. Le premier fera part de l'efficacité de l'ouvrage de Ghoul dans l'étude des technologies de pointe. Tandis que le second mettra l'accent sur la rigueur méthodologique employée dans l'écriture de La mécanique de la rupture. Cependant, la meilleur identification d'un ouvrage reste celle de son auteur. Et en ce sens, M.Ghoul indiquera que la mécanique de la rupture conçoit que toute structure contient des défauts aussi bien microscopique que macroscopique. En outre, la mécanique de la rupture «nous permet donc de prendre en charge des défauts, et ce, dans le cadre de la gestion des risques majeurs tels que le séisme, l'éboulement et l'effritement du sol», a ajouté le ministre des Travaux publics qui est aussi docteur d'Etat en génie nucléaire et génie mécanique. Amar Ghoul a ensuite procédé à la dédicace de son ouvrage et c'est là un moment de branle-bas qui a mis sur les nerfs ses gardes du corps. L'assistance, toute l'assistance, affluait de toutes parts et réclamait une signature. Submergé de monde, le ministre des Travaux publics n'a pu retenir son émotion en s'efforçant tout de même de faire preuve de maîtrise.