Durant trois jours, les experts débattront des déchets solides, de la pollution atmosphérique et de l'eau. C'est aujourd'hui que s'ouvrira à l'audotorium Saâdi-Djaffri de l'université Abderrahmane-Mira de Béjaïa, les travaux du premier séminaire international sur l'environnement et ses problèmes connexes. Cette manifestation scientifique organisée par l'université de Béjaïa en collaboration avec l'université Valahia Targoviste de Roumanie s'étalera sur trois journées et regroupera des experts dans le domaine de l'environnement. Cette importante rencontre scientifique traitera des thèmes liés à l'environnement et ses problèmes connexes. C'est ainsi que durant trois jours, les experts débattront des procédés et modélisation en d'autres termes des déchets solides, de la pollution atmosphérique et de l'eau. Le deuxième thème s'articulera autour de l'impact de l'activité humaine sur l'écosystème, c'est-à-dire l'évaluation et la valorisation de la diversité biologique, bâtiment et ouvrages hydrauliques. Il s'agira aussi du management de l'environnement, soit les aspects économiques, droit politique de l'environnement. Cette manifestation qui coïncide avec la Journée internationale de l'environnement est une occasion d'évaluer la situation en la matière et de réfléchir sur les voies et moyens de réduire la pollution induite essentiellement par l'homme dont les activités ne cessent de porter atteinte à l'écosystème. Il va sans dire que des mesures urgentes doivent être prises sur tous les plans aussi bien juridique que sur le plan préventif, unique moyen de préserver un environnement et maîtriser la pollution. A Béjaïa, la situation n'est pas aussi reluisante qu'on peut le croire car des signes dénotant un environnement dégradé sont visibles dans chaque localité. Le ramassage et l'enlèvement des ordures ménagères en sont un exemple parfait qui illustre une situation dramatique. Le Centre d'enfouissement technique (CET), prévu par la loi, n'a encore pas vu le jour. Wilaya touristique par excellence, Béjaïa dispose d'une façade maritime de près de 100 km dans laquelle se déversent plusieurs oueds. Ce réceptacle des liquides rejetés par les ménages et les activités industrielles et artisanales ne comptent que très peu de bassins de décantation, quant aux stations d'épuration, seules deux appartenant à des privés fonctionnent à l'heure actuelle. L'impact sur l'environnement est catastrophique. Ce constat sommaire illustre à lui seul l'urgence d'agir. L'APW qui ouvre également sa session aujourd'hui, a programmé ce point à l'ordre du jour de ses travaux. L'espoir est de voir cette institution sortir avec des mesures à la hauteur des attentes.