L'opération a regroupé 100 chercheurs pour 100 projets dans le cadre de l'environnement. Initié par le ministère de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et du Tourisme, le programme est un pont entre le monde scientifique et l'écologie. Quelles solutions à la gestion des déchets, comment contrer la pollution atmosphérique, que faire contre la pollution de l'eau ? D'innombrables questions qui ne trouvent de réponses qu'auprès des chercheurs. Et c'est dans le but de promouvoir le secteur de la recherche pour trouver des solutions aux problèmes liés à l'environnement que le programme 100 projets/100 chercheurs a vu le jour. Une journée à l'hôtel El Djazaïr s'est tenue en présence des cadres concernés du ministère ainsi que des chercheurs universitaires aux fins de débattre des différents projets réalisés. Ce programme soutenu par le fonds national pour l'environnement et la dépollution a abouti à la publication de 3 ouvrages scientifiques, ainsi que la remise de 253 diplômes de fin d'études, la soutenance de 86 thèses de magistère, 83 publications internationales. Mais le bénéfice revient également au secteur de l'environnement comme le comité national de formation en environnement, l'observatoire national de l'environnement et du développement durable, l'agence nationale des déchets, le centre national de diversité biologique et le commissariat du littoral. « Mais il existe un autre bénéficiaire de taille, c'est le monde de l'économie, celui de l'entreprise », ajoute Cherif Rahmani, ministre de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et du Tourisme lors de l'allocution d'ouverture. La bataille fut rude puisque quelque 367 projets ont été proposés. 100 ont été retenus et quelque 78 ont été reçus pour expertise. Des thèmes variés ont été discutés lors du séminaire et ont porté sur les déchets solides, la pollution atmosphérique, la préservation de la biodiversité, la gestion du littoral ainsi que l'éducation environnementale. Les recherches ont brassé le secteur de l'environnement pour identifier à la source les carences et les insuffisances mais également pour y adapter au mieux les solutions. Cherif Rahmani, satisfait du travail accompli, n'en promet pas moins de poursuivre l'action en aidant les chercheurs dont les projets n'ont pas été retenus en leur permettant d'aller jusqu'au bout de leurs travaux par l'octroi d'aides prélevées sur le fonds national pour l'environnement et la dépollution.