Le Coordonnateur humanitaire des Nations unies au Yémen, Jamie McGoldrick, s'est dit profondément préoccupé par les informations signalées par des partenaires humanitaires sur le terrain faisant état de frappes aériennes sur des civils dans le gouvernorat de Saada. «Les attaques sur une maison dans le district d'As Safra et sur un véhicule privé dans le district de Razih auraient causé la mort d'au moins 12 civils, y compris des femmes et des enfants, et blessé dix autres personnes», a dit M. McGoldrick dans un communiqué de presse publié lundi par le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (Ocha). Alors que ces nouveaux incidents font l'objet d'une enquête par le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme (Hcdh), «ils constituent un exemple de la brutalité de ce conflit», a-t-il ajouté. «Toutes les parties au conflit continuent de faire preuve de mépris pour la protection des civils et le principe de la distinction entre les civils et les combattants dans la conduite des hostilités. Comme je l'ai déjà dit, même les guerres ont des règles et ces règles doivent être respectées», a-t-il noté. Le Coordonnateur humanitaire a demandé de nouveau à toutes les parties au conflit et à ceux qui les influencent et les soutiennent «de respecter leurs responsabilités en vertu du droit international humanitaire pour assurer la sécurité des civils». «Le peuple du Yémen mérite la paix et il est impératif qu'il y ait un retour à la table de négociation pour mettre fin aux souffrances de civils innocents pris dans le conflit», a déclaré M. McGoldrick.