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«La propreté est l'affaire de tous»
BEJAIA
Publié dans L'Expression le 07 - 06 - 2005


Rues et trottoirs font peau neuve.
Dans la ville de Béjaïa, l'opération de ravalement des façades (crépissage et peinture des immeubles), a connu un arrêt qui n'est pas sans susciter des interrogations au sein de la population. Renseignements pris, il s'agit de l'impératif temps.
En effet, la saison d'hiver qui se caractérise par des intempéries, empêche tous travaux de ce genre. C'est la raison essentielle à l'origine de cette suspension de travaux, qui faut-il le noter, ont donné un autre visage à la capitale des Hammadides, mais force est de constater que cette reprise se fait attendre pendant que la saison estivale pointe du nez. Si du côté des autorités locales on parle d'une reprise imminente, celle-ci devrait être entamée depuis le premier jour du retour du beau temps, soit au début du printemps. Sur le terrain, l'APC met les bouchées doubles concernant la réfection des voiries. C'est le cas de la rue de la Liberté, un grand boulevard, dont l'animation est constante où chaussées et trottoirs font peau neuve. Ces aménagements, un peu tardifs, concernent de nombreux quartiers de la ville, notamment du côté de l'université. Les plages font également l'objet, ces derniers jours, d'une opération de nivelage et de nettoyage. Avec le retour de la distribution régulière de l'eau potable, suite à la réfection de la conduite obstruée par le récent éboulement d'Aokas, tout porte à croire que la capitale de la Soummam retrouvera sa pureté, l'eau étant désormais disponible, tout manquement d'hygiène devrait être puni par les services concernés. Si la nature a bien gâté Béjaïa, il faut aussi que ses habitants se mettent de la partie pour, à défaut d'améliorer la situation, contribuer à sauvegarder ce don naturel. Le civisme est l'autre facteur qui doit animer tout un chacun pour que la ville reste autant que possible propre. Le slogan «La propreté est l'affaire de tous» ne suffit pas à lui seul si des campagnes régulières ne sont pas menées à travers les médias. La radio locale, au demeurant bien suivie dans la région, est un support indiqué pour ce genre d'initiatives de sensibilisation et d'information. Il suffit de s'y mettre. C'est là le rôle du mouvement associatif qui doit se donner les moyens pour amener une évolution de la situation sur tous les plans. Un impératif qu'impose la circonstance. En tout état de cause, tout le monde semble se soucier de la situation. Entre les initiatives, quoique tardives des autorités et celles des particuliers qui agissent sur les façades et l'entourage de leurs commerces, c'est toute la dynamique allant dans le sens du changement qui prend forme. Pourvu que cela dure, estime-t-on. Il y va de l'intérêt de tous. Du simple citoyen au plus nanti, on est convaincu de l'effort commun qui ne peut que contribuer à l'amélioration de la situation.


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