Dans la ville de Béjaïa, l'opération de ravalement des façades - crépissage et peinture en bleu et blanc - reprendra après avoir été suspendue aux premières pluies. C'est ce que nous apprennent des élus à l'APC qui tentent de rassurer devant les retards enregistrés dans l'exécution de certains travaux urbains, à l'exemple de ceux concernant la voirie et qui risquent de ternir l'aspect clean que l'on veut donner à la cité. C'est le cas de la rue de la Liberté - le seul boulevard marchand animé et lieu de déambulation des estivants. A ce propos, l'on nous affirme que la réfection des trottoirs sera achevée à la fin du mois en cours. Les aménagements concernant les quartiers Keramane, la rue Fatima, Bab El Louz, sont quant à eux différés. Le côté le plus attractif de Béjaïa en été restant bien entendu les plages, celles-ci font l'objet ces derniers jours d'une vaste opération de nivelage et de nettoyage. Une opération relativement facilitée cette année par le fait de la répression du pillage de sable. La remise en état salubre des plages de Boulimat, Tala Yilef et Saket, une fois achevée, permettra l'installation des camps de toile gérés par l'APC. Toutefois, celui de Boulimat risque de rester fermé pour cause de dégâts subis par des cabanons suite aux crues survenues l'hiver dernier. L'APC n'a apparemment pas pris les choses en main rapidement. L'endroit était même prisé par les familles - qui ne sont pas forcément locatrices - car le périmètre de plage réservé est non seulement sécurisé mais également tranquille. Il ne reste donc à l'APC que les 90 tentes de Saket louées à 8000 DA la session. Maigre envergure pour le tourisme de masse auquel les élus accordent pourtant théoriquement une large part de leur programme. On veut tout de même faire bonne figure avec les 7 bungalows de Tala Yilef qui seront réceptionnés fin mai, selon un élu.