Une clôture en apothéose Djamel Allam s'est déplacé rien que pour voir sur scène Ali Amran qui lui a rendu visite quelques jours auparavant à l'hôpital. Les lampions de la 15ème édition du Festival international de la chanson amazighe qu'a organisée le comité des fêtes de la ville de Yemma Gouraya, sous l'égide de l'APC de Béjaïa, du 16 au 20 août en cours, se sont éteints le dimanche soir tard dans la nuit de dimanche dernier. Une clôture en apothéose guidée et animée par la star du pop kabyle Ali Amran et l'autre icône de la scène artistique locale Mamou Benzaid dans une ambiance chaleureuse et festive. Ali Amran a tout simplement mis le feu sur la mythique scène de la place du Palmier, au chef-lieu de wilaya de Béjaïa. La star du pop-rock kabyle a étalé toute sa classe. Comme véritable bête de scène il a tout simplement placé la barre très haut. Le choix des organisateurs de laisser Ali Amran clôturer cette nouvelle édition n'était pas fortuit, il aurait été difficile pour les autres stars de se produire après lui. Une prestation qui ne peut que laisser place à une nostalgie qui durera jusqu'à la prochaine édition. En outre, c'était l'occasion pour la star du pop kabyle de rendre un hommage des plus chaleureux à l'autre icône de la chanson kabyle moderne, Djamel Allam, qui s'est déplacée rien que pour voir sur scène Ali Amran qui lui a rendu visite quelques jours auparavant à l'hôpital de Paris...En effet, en compagnie de Akli D, Ali Amran a interprété «thiziri» l'une des célèbres chansons du riche répertoire de l'enfant prodige de Yemma Gouraya. Malgré la fatigue, Djamel Allam, épuisé par les nombreuses séances de chimiothérapie suivies en France, l'enfant terrible de la capitale des Hammadites est resté jusqu'à la fin du gala aux environs de 2h du matin pour monter sur scène afin de remettre le trophée honorifique à la star de cette 15ème édition, Ali Amran. L'autre star de la soirée n'est autre que Mamou Benzaid qui s'est illustré par une prestation haut de gamme. Mamou Benzaid, une autre icône de la scène artistique béjaouie, de la fin des années 80 et des années 90 a retrouvé une deuxième jeunesse, ou plutôt un deuxième souffle, avant-hier soir, devant un public, en tremblant. En effet, après une éclipse consacrée à l'enregistrement de son premier album, Mamou Benzaid est remonté sur scène pour ne plus la quitter à l'avenir puisqu'il retrouve le plaisir et la joie de ses premiers pas justement. L'autre surprise de la soirée n'a été autre que le jeune Nadjim Bouzidi qui a épaté le public par sa voix et sa maîtrise de la guitare. Seul avec sa guitare Nadjim Bouzidi a pu et su accrocher le public comme seuls les grands savent le faire. «Je suis très content de mon passage aujourd'hui dans la ville de Yemma Gouraya. C'est vrai que ça fait longtemps que je ne me suis pas produit à Béjaïa, mais là je retrouve mon public avec un grand plaisir. Je remercie les organisateurs, le comité des fêtes de m'avoir permis de retrouver mon public à Béjaïa, une région qui m'est très chère...pourvu que ça dure...je donne rendez-vous à ce fabuleux public pour la prochaine fois...» nous a déclaré l'idole des jeunes la star du pop kabyle, Ali Amran, à la fin de la soirée qui s'est terminée tard dans la nuit...