Une grande performance pour le pilote britannique Sur le circuit du Grand Prix de Belgique, fabuleux décor de la 12e manche du Mondial, le Britannique de Mercedes a conquis sa 68e pole position en 200 séances de qualification depuis ses débuts dans la série, en 2007. Lewis Hamilton (Mercedes) a égalé les 68 pole positions-record de Michael Schumacher, hier à Spa. Intouchable pendant la session, le Britannique a devancé Sebastian Vettel (Ferrari), Valtteri Bottas (Mercedes) et Kimi Räikkönen (Ferrari). Lewis Hamilton a fait un pas de plus dans la légende de la Formule 1 hier à Spa. Sur le circuit du Grand Prix de Belgique, fabuleux décor de la 12e manche du Mondial, le Britannique de Mercedes a conquis sa 68e pole position en 200 séances de qualification depuis ses débuts dans la série, en 2007. Un ratio extraordinaire et un chiffre puissant puisqu'il s'est hissé à la hauteur de l'immense Michael Schumacher, seul détenteur du record depuis le Grand Prix de France 2006. Déjà très ému d'égaler lors du Grand Prix du Canada, en juin, les 65 positions de pointe d'Ayrton Senna, référence absolue dans l'exercice malheureusement fauchée en pleine gloire en 1994, le pilote anglais a été servi par le hasard des symboles en accomplissant son nouvel exploit sur le toboggan ardennais, là-même où l'Allemand a débuté en 1991, conquis sa première victoire en 1992 et son septième et dernier titre mondial en 2004. Et c'est aussi lui qui a remplacé l'homme aux 91 victoires chez Mercedes, en 2013. «J'ai eu le privilège de courir avec Michael... Je suis honoré d'être tout en haut, avec lui, au nombre des pole positions», a-t-il déclaré. Au volant de sa Flèche d'argent boostée par une nouvelle version du V6 allemand, LH44 a plané sur l'heure de qualification. Intouchable en Q1 et en Q2, il a dominé les deux runs en Q3, en 1'42»907 puis en 1'42»553, soit le nouvel record officieux de la piste. Le pilote de Brackley a surtout préparé une indispensable victoire pour espérer refaire une partie de ses 14 points de retard sur le leader du championnat, Sebastian Vettel. Cependant, son rival germanique est parvenu à arracher une place en première ligne au dernier moment. «Dans le dernier tour la voiture était plus réactive, j'ai été chanceux que Kimi [Räikkönen] abandonne sa tentative et qu'il me donne l'aspi pour monter en première ligne», a expliqué l'Allemand, officialisé à mi-journée chez Ferrari pour 2018, 2019 et 2020. Nettement battu, le troisième candidat au titre, Valtteri Bottas (Mercedes) partira troisième, à droite sur la partie propre de la piste, mais avec un faible espoir de virer devant Sebastian Vettel car le run vers le virage n°1 sera le troisième plus court de la saison (265 mètres), cet après-midi à 14h. Kimi Räikkönen, gêné par des vibrations avec trois de ses quatre sets de pneus, partira quatrième, devant les Red Bull de Max Verstappen et Daniel Ricciardo, la Renault de Nico Hülkenberg, les Force India de Sergio Pérez et Esteban Ocon, et l'autre Renault de Jolyon Palmer.