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Mohammed VI dans tous ses états
UN PRO-MAROCAIN INDESIRABLE AU DEPARTEMENT D'ETAT AMERICAIN
Publié dans L'Expression le 30 - 08 - 2017


Le roi du Maroc
Un nouveau déboire que le chef de la diplomatie marocaine a tenté de maquiller en s'attaquant de nouveau à l'Algérie, particulièrement en ce qui concerne la banqueroute de l'UMA.
Notre voisin de l'Ouest ne changera pas. Dès qu'il est piégé, acculé, dans la tourmente il tente de desserrer l'étau en désignant notre pays comme responsable de tous ses maux. Pressenti en tant que futur secrétaire adjoint pour les affaires africaines au Département d'Etat américain J. Peter Pham, un allié du Maroc a vu sa nomination bloquée. Un pion qui aurait incontestablement servi les affaires du Maroc dans la question du Sahara occidental. Qui a pu abattre ce joker du roi? «Un sénateur républicain a menacé de bloquer le choix de l'administration Trump dans sa conduite de la diplomatie américaine en Afrique, évoquant un désaccord sur le statut du Sahara occidental avec le Maroc», rapportent des sources diplomatiques américaines répercutées par le Foreign Policy. «L'administration américaine avait prévu de nommer l'universitaire J. Peter Pham, en tant que prochain secrétaire adjoint pour les affaires africaines au Département d'Etat.» révèle le magazine américain. Et Pourquoi cela ne s'est pas fait? «Il n'a pas encore annoncé la décision en raison d'objections du sénateur de l'Oklahoma, James Inhofe», a expliqué le célèbre média US. Pour quelle raison? «Connu pour ses positions pro-Polisario, celui-ci voudrait que l'administration Trump prenne une position plus ferme sur le statut du territoire contesté au Maroc» souligne le Foreign Policy. Une offensive qui reste étrangement dans l ́esprit de la lettre-testament laissée par Edward M.Kennedy, le sénateur démocrate du Massachusetts décédé le 25 août 2009. «Alors que vous entamez votre mandat, nous vous demandons instamment ainsi qu ́à votre administration d ́agir pour soutenir le peuple du Sahara occidental dans son droit à l ́autodétermination à travers l ́organisation d ́un référendum libre, juste et transparent», avait demandé le sénateur démocrate du Massachusetts, quatre mois avant sa disparition, dans une lettre adressée à l'ex-président des Etats-Unis Barack Obama et cosignée par de nombreux sénateurs dont Russel D.Patrick J. Leahy, James M.Inhofe et Feingold. La sortie médiatique du sénateur de l'Oklahoma, James Inhofe s'y distingue en signant un nouveau déboire pour le royaume. Le chef de la diplomatie marocaine a tenté de le maquiller en s'attaquant de nouveau à l'Algérie, particulièrement en ce qui concerne la banqueroute de l'UMA. Les réunions de l'Union du Maghreb arabe ne se tiennent plus et le Maghreb demeure la région la moins intégrée du continent (...) Même lorsque le Maroc a annoncé, en juillet 2016, son intention de regagner sa place au sein de sa famille panafricaine, l'Algérie a mené les campagnes diplomatiques et médiatiques acharnées», s'est plaint Nasser Bourita le ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération dans un entretien au magazine Jeune Afrique. Les relations entre Rabat et Alger sont «au point mort à tous les niveaux» et «ne connaissent aucune évolution», a maugréé le chef de la diplomatie marocaine. «Aucune visite bilatérale au Maroc depuis plus de sept ans. La coordination est au point mort à tous les niveaux.» a-t-il ajouté avec une mauvaise foi aussi visible qu'une verrue sur un visage. Bourita doit avoir la mémoire courte. Tout comme il fait preuve d'une paranoïa à peine feinte. Une malhonnêteté qui détruit son argumentaire et l'élève au rang de hableur. Comment peut-on en effet effacer d'un coup de baguette magique les attaques verbales, les accusations et les campagnes mensongères orchestrées par le pouvoir marocain contre l'Algérie. Tenter de faire croire qu'elle maltraite les réfugiés syriens. La pointer du doigt en montant de fausses agressions contre des diplomates marocains. Comment surtout oublier la profanation de l'emblème national de notre consulat à Casablanca par un membre des Jeunesses royalistes, le jour où l'Algérie célébrait le 59e anniversaire du déclenchement de sa Révolution? Pas un mot d'excuse ne nous est parvenu pour pardonner cette offense faite à nos martyrs qui a blessé le peuple algérien. Bourita devrait méditer cet acte ignoble avant de parler de l'Algérie...


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