Pour la cinquième fois depuis le début de l'année, les travailleurs des communes, affiliés au Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap) viennent de déposer un préavis pour une grève nationale de trois jours à compter du 25 septembre prochain en y inscrivant une marche nationale au chef-lieu de wilaya. Le motif essentiel retenu dans le document reste «l'indifférence» de la tutelle quant à la prise en charge des revendications des travailleurs. «En dépit des nombreuses actions de protestation que nous avons organisées, la tutelle ferme, toujours les portes du dialogue et poursuit sa politique de fuite en avant» est-il mentionné dans le communiqué qui impute la responsabilité de la dégradation au ministère de tutelle, en l'occurrence le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales accusé aussi de «faire la sourde oreille». Le recours à la grève, selon toujours le document, est «une décision unanime du conseil national décidé à recourir aux débrayages cycliques jusqu'à la satisfaction totale des revendications» lit- on. Parmi ces dernières, l'abrogation de l'article 87 bis de la loi 90-11, l'intégration en priorité des contractuels et vacataires en poste, la révision du Code du travail selon les amendements apportés par le BIT, le relèvement des primes, dont les allocations, la femme au foyer, l'application de l'indemnité spécifique aux agents de l'état civil, la réintégration de tous les syndicalistes licenciés de leurs postes de travail, l'amélioration du pouvoir d'achat des travailleurs. En conclusion le syndicat exprime sa disponibilité au dialogue.