En raison des promesses non tenues du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, la Fédération nationale du personnel des communes relevant du Snapap a décidé de reconduire le mouvement de grève. Les communaux affiliés à la Fédération des collectivités locales et relevant du Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap) renoueront avec la protestation sociale à partir du dimanche 25 décembre. C'est du moins ce qui a été décidé à l'issue de la réunion du conseil national de cette organisation syndicale, tenue le 13 décembre dernier à la maison des syndicats. Les syndicalistes ont décidé "à l'unanimité de poursuivre la contestation par des grèves cycliques d'une semaine à partir du 25 décembre". Il a été annoncé, en outre, un rassemblement national des communaux, le 27 du même mois, au centre-ville de Boumerdès. C'est surtout en raison des promesses non tenues du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales que la Fédération nationale du personnel des communes relevant du Snapap a décidé de reconduire le mouvement de grève prévu dimanche prochain. Une grève cyclique entérinée par le Conseil national du secteur des communes (CNSC/Snapap) après avoir fait une "analyse de la situation qui prévaut dans le secteur des communes". Et laquelle situation se caractérise, selon l'appel dudit syndicat, par "des atteintes aux libertés syndicales enregistrées quotidiennement au niveau national et devant le silence et la complicité des pouvoirs publics ; la dégradation du pouvoir d'achat ; la précarité de l'emploi ; la non-satisfaction de la plateforme de revendications des communaux ; la fermeture des portes du dialogue et le recours aux intimidations et à la justice pour casser le mouvement de grève", dénoncera-t-on. Aussi, face à cette situation sociale des communaux, le CNSC a décidé de recourir à des grèves cycliques pour exiger, entre autres, des pouvoirs publics "la révision du statut général de la Fonction publique — une requête déposée auprès de la tutelle depuis au moins 2011 —, la révision et l'uniformisation des statuts particuliers des fonctionnaires des communes, l'abrogation de l'article 87 bis de la loi de 90/11, l'intégration en priorité des contractuels et vacataires en poste, la révision du code du travail selon les amendements apportés par le BIT". Ils rejoignent sur ce point l'Intersyndicale qui va se déterminer le 7 janvier prochain. Autres points inscrits dans leur plateforme de revendications : la révision des régimes indemnitaires, les allocations familiales, la prime de scolarité, ainsi que la prime pour la femme au foyer. Et enfin, ils exigent des pouvoirs publics l'association des syndicats autonomes lors des tripartites car ils sont véritablement représentatifs. Et pour finir, la réduction de l'IRG. L. OUBIRA